Restos du cœur : l'Aveyron appelle à la mobilisation pour la collecte nationale, voici quand vous pouvez aider

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  • Jean-Pierre Clapié, Aline Rivière et Jacques Delmas à la manoeuvre pour ce précieux week-end de collecte.
    Jean-Pierre Clapié, Aline Rivière et Jacques Delmas à la manoeuvre pour ce précieux week-end de collecte. Centre Presse - Ph. R.
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La délégation départementale a besoin de denrées supplémentaires mais aussi de bras pour assurer cette collecte des 1, 2 et 3 mars. 

Les 1er, 2 et 3 mars se déroulera la collecte nationale des Restos du coeur. Ces jours-là, un peu partout en France, des bénévoles seront à l'entrée de points de vente, comme les grandes surfaces. En Aveyron, ce sont entre 60 et 65 points de vente qui sont recensés. "C'était il y a une cinquantaine il y a peu", fait remarquer la présidente Aline Rivière. Nécessité oblige, il faut augmenter le potentiel de collecte pour répondre à la hausse vertigineuse des demandes. 

De 600 000 à 820 000 repas

"Chez nous, on est passé de 600 000 repas à plus de 820 000", expliquent les bénévoles. Au niveau national, ce sont 30 millions de repas supplémentaires qui ont été servis. Des repas distribués toute l'année. Il y a bien des bénéficiaires d'hiver et des bénéficiaires d'été, mais petit à petit, tout cela se confond. Les besoins sont désormais importants toute l'année. Raisons pour laquelle l'antenne départementale a également fait le choix d'assurer une collecte en octobre. "51 tonnes ont été collectées à cette occasion. La collecte nationale, qui bénéficie de plus de battage médiatique, nous a permis elle, l'an passé, de récolter 65 tonnes de denrées". Pas du superflu au regard des chiffres. 

De nouveaux visages... 

"Mais ce qui est difficile est de voir cette nouvelle population qui arrive, qui vient nous voir, souvent en larmes", souffle Jean-Pierre Clapié. "De jeunes femmes seules, avec un enfant ou deux... Il faut venir dans les centres des restos pour comprendre la souffrance." Jusqu'à présent, les bénévoles n'ont pas eu à refuser trop de monde avec la révision des taux d'accès. "Et ceux pour lesquels nous avons dû opposer un refus se sont montrés compréhensifs", explique la présidente départementale. "D'un autre côté, certains qui n'entraient pas dans  le cadre le sont désormais avec les factures énergétiques qu'ils doivent payer". 

Autant de raisons qui poussent donc les bénévoles à se mobiliser. Et qui dit augmentation des points de collecte, donc; dit besoin de bras pour cela. Les disciples aveyronnais de Coluche font ainsi appel aux bénévoles d'un jour. Car s'ils peuvent s'appuyer sur près de 300 bénévoles tout au long de l'année, il en faut le double et même un peu plus pour cette collecte nationale. "On a envoyé un mail à tous ceux qui figurent dans notre fichier, qui sont déjà venus nous aider, on sait que l'on peut aussi compter sur les footeux de l'Aveyron", détaille Jean-Pierre Clapié. 

"Il faut du monde pour collecter"

Jacques Delmas, référent collecte, aura d'ailleurs un œil sur les sites éloignés d'un des dix centres de distributions des Restos. "C'est toujours plus compliqué de mobiliser dans ces endroits-là. Or, notre objectif est de pouvoir être présente du vendredi au dimanche matin sur tous les points de collecte. Et pour cela, il faut du monde". 

Quant à savoir quoi donner,  cette année une nouveauté va aiguiller les donateurs. Des étiquettes "Stop restos" seront disséminées dans les rayons, désignant les produits  prioritaires pour la collecte. "Cela nous facilitera  aussi en quelque sorte la tâche, en nous évitant de recevoir des produits que  l'on ne peut pas distribuer. Comme des yaourts par exemple. On les découvre en ouvrant le sac, or, les produits frais comme cela, on ne peut pas les garder". Parmi les produits importants que les Restos espèrent collecter, il y a évidemment tout ce qui concerne les denrées non  périssables (pâtes, riz, conserve mais en dimensionnement moyen) et tout ce qui concerne les produits d'hygiène (mais pas des couches de petites tailles par exemple..)

Dans son nouveau local de bel Air, rue Nicolas Apert, la délégation départementale s'active pour préparer cette collecte destinée à soutenir une démarche entamée en 1985 et que d'aucuns appelaient à ce que ce soit provisoire...

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