Grève SNCF : après les contrôleurs, place à un arrêt de travail des aiguilleurs le week-end prochain ?

  • La menace d'une nouvelle grève, cette fois des aiguilleurs, le week-end prochain plane.
    La menace d'une nouvelle grève, cette fois des aiguilleurs, le week-end prochain plane. Illustration - Pixabay
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Après la grève des contrôleurs, ce week-end, le syndicat SUD-Rail, a maintenu un préavis de grève, du vendredi 23 février (11 heures) au samedi 24 février (23 heures), déposé par les aiguilleurs le 31 janvier 2024. 

Ce lundi 19 février, Sud-Rail, a confirmé sur RTL qu'il maintenait un préavis de grève déposé le 31 janvier 2024.

#SNCF : "La direction de la SNCF joue à un petit jeu de bashing cheminots pas très agréable ces derniers jours"@JTroccaz, secrétaire fédéral SUD-Rail, invité de @JeromeFlorin dans #RTLMatin pic.twitter.com/pFglycgDJH

— RTL France (@RTLFrance) February 19, 2024

Sur son compte X (anciennement Twitter), le syndicat avait justifié ce dimanche 18 février sa décision par l'absence de mesures prises par la SNCF pour éviter un nouveau conflit social.

? Le plus rapidement possible des négociations doivent s'ouvrir avec la direction @GroupeSNCF.

?La fédération #SUDRail a déposé le préavis de grève pour les aiguilleurs le 31 janvier ... et pour l'instant, aucune volonté de @SNCFReseau à éviter un nouveau conflit #social pic.twitter.com/pJcxvIKY7u

— SUD-Rail Fédération ⏚ (@Fede_SUD_Rail) February 18, 2024

La menace d'une nouvelle grève à la SNCF qui pourrait perturber la circulation des trains entre le vendredi 23 février et le samedi 24 février plane donc toujours. Le tout en pleines vacances scolaires pour toutes les zones.  

Un plan d'embauche massif demandé

À la manœuvre, après les contrôleurs, les aiguilleurs de SNCF Réseau. 

L’emploi, avec la demande "d’un plan d’embauches massif", la rémunération "avec la revalorisation de la prime de travail" de 60 à 300 €, sont les trois volets de leurs revendications.

L'incertitude plane

Malgré un retour à la normale depuis ce lundi 19 février, après trois jours de grève à partir du jeudi 15 février, durant lesquels 150 000 voyageurs, sur le million qui devaient se déplacer, n'ont pas pu prendre le train, la crainte de nouvelles galères le week-end prochain, reste plus que jamais à l'agenda des utilisateurs.

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