Rugby : Decazeville, un sprint final à lancer

À Arpajon, la mission s’annonce périlleuse comme l’annonce l’entraîneur Anthony Julian. " C’est une formation performante sur ses terres qui vient de battre Sarlat d’un point ", éclaire-t-il. Un résultat qui résonne comme un adversaire sérieux et dangereux pour un Sporting qui souhaite panser sa plaie d’avoir chuté à Camille-Guibert, il y a quinze jours face à Causse-Vézère (24-26). Un match perdu qui a, pour le coup, porté un coup d’arrêt aux Decazevillois dans leur progression, les reléguant à la cinquième place de la poule au détriment des autres formations qui performent tous les dimanches et resserrant ainsi un classement qui peut être totalement modifié d’un week-end sur l’autre.

Une 3e ligne remodelée

C’est tout l’enjeu de la rencontre d’aujourd’hui car le Sporting peut se rapprocher de la qualification en cas de bon résultat dans la banlieue d’Aurillac tout comme Arpajon, 8e avec 43 points, qui peut également espérer une place dans les six, en cas de succès. Un match lors duquel les coaches decazevillois devront se passer une nouvelle fois de leur capitaine Loïc Rouquette (entorse à la cheville), du troisième ligne centre Boris Lac (touché aux adducteurs) mais également du pilier Grégory Fabro (biceps). Une situation qui pousse Anthony Julian à remodeler sa troisième ligne en titularisant François Rols, Quentin Labarthe et Gaëtan Lozano au centre. "C’est un challenge pour eux, ce sont des joueurs sur lesquels nous avons une entière confiance qui vont apporter également une concurrence dans ce bloc de cinq matches où nous aurons besoin de joueurs compétitifs", argue le coach.

Un résultat à Arpajon équivaudrait à une bouffée d’oxygène et moins de pression sur les trois rencontres à domicile (Sarlat, Isle et Quatre Cantons) toujours dans la perspective de la qualification. Une chose est sûre, avec Decazeville la fin de championnat s’annonce toujours palpitante.