Handball : "Il fallait apprendre à se connaître", la capitaine de Rodez-Onet Yéléna Calmes en dit plus sur une saison particulière

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  • Les Rocettes devraient se maintenir en Nationale 3.
    Les Rocettes devraient se maintenir en Nationale 3. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Mathis Fessard

En s’imposant samedi face à Bouillargues III (34-26), les joueuses du Roc handball ont conforté leur 3e place en poule basse de Nationale 3, se rapprochant ainsi du maintien, elles qui sont loin de leurs objectifs d’origine… Entretien avec leur capitaine, Yéléna Calmes.

Cette victoire-là à domicile, elle fait vraiment du bien.

Oui, ça fait plaisir ! C’est la deuxième victoire consécutive (après Cahors, 17-33, le week-end précédent, NDLR), donc c’est cool. Elle nous rapproche encore un peu plus du maintien. C’était l’objectif de cette deuxième phase.

Vous attendiez-vous en début de saison à jouer pour sauver votre peau en Nationale 3 ?

Non. Le premier objectif qu’on s’était fixé, c’était d’aller en poule haute, pour pouvoir dérouler en fin de saison. Il n’a pas été atteint… On avait une toute nouvelle équipe, donc on ne savait pas trop ce que ça allait donner. Maintenant, on vise le maintien et on est plutôt bien parti pour.

Comment expliquez-vous le fait d’avoir manqué votre ambition initiale ?

Ça s’est joué à rien sur la fin. On a perdu des matches qu’on n’aurait pas dû perdre. En attaque, on a eu du mal à se trouver sur certains matches. On ne se connaissait pas toutes bien au début, puisqu’il y avait des filles qui venaient de plusieurs horizons. Il fallait apprendre à se connaître, aussi avec la nouvelle coach (Karyne Albouy). C’est comme pour tout, quand c’est le début, il faut apprendre à jouer les unes avec les autres. Ça prend un peu de temps.

Vos résultats intéressants en poule basse sont donc le fruit de ce travail ?

Oui. Maintenant qu’on se connaît, on a plus de symbiose dans l’équipe et moins d’individualités. On joue en collectif. Donc forcément, ça déroule.

Malgré le fait qu’Amélie Fixes soit toujours dans l’équipe, vous êtes devenue capitaine cette saison. Racontez-nous.

Eh oui, j’ai été promue (rires). En début d’année, comme d’habitude, j’étais blessée (au genou), mais je les suivais, donc j’avais une vision extérieure sur le capitanat.

Et maintenant que vous êtes revenue, vous avez donc conservé le rôle.

On n’en a pas rediscuté depuis, ça s’est fait comme ça. Je pense que ça ne dérange personne, sinon j’espère qu’on me l’aurait dit. C’est un nouveau statut, ça fait plaisir qu’on ait pensé à moi.

Vous avez évoqué votre blessure au genou. Comment ça va à ce niveau-là ?

On voit au jour le jour. De base, je suis sur la base arrière et là, je joue pivot, parce que mon genou est encore un peu trop faible. J’ai toujours des douleurs. J’ai fait une IRM, il semblerait que j’ai encore une lésion au niveau du ménisque. C’est à moi de voir : soit j’arrête maintenant et je fais une infiltration PRP (plasma riche en plaquettes), ce qui voudrait dire que je ne serais plus sur les terrains pendant un moment et ce n’est pas mon objectif, soit je continue. Quand les douleurs deviendront insupportables et que mon kiné me dira "stop", j’arrêterai. J’espère que ça tiendra jusqu’à la fin de la saison.

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