"C’est notre nouvelle priorité" : du Lot à l’Aveyron, le terrain de l'association de lutte contre le harcèlement scolaire et les discriminations

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  • Kilian Vaysse, le président de l’association.
    Kilian Vaysse, le président de l’association. DDM, archives
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Centre Presse Aveyron

L'association a "reçu énormémen de demandes d'aide de la part des familles" de l'Aveyron.

Accompagner les élèves harcelés. C’est l’un des objectifs de l’association de lutte contre les discriminations et le harcèlement scolaire (ACDH), fondée dans le Lot, il y a quatre ans. Son président, Kilian Vaysse, veut faire monter en puissance la structure afin d’intervenir d’ici deux ans dans la moitié de l’Occitanie. Le prochain objectif est l’Aveyron.

"C’est notre nouvelle priorité", argue le jeune homme de 19 ans, qui passe son baccalauréat cette année. "Nous avons reçu énormément de demandes d’aide de la part de familles du département". Après avoir rencontré plusieurs élus et partenaires du territoire, l’association doit intervenir en milieu scolaire, du CP à la terminale, à partir de la rentrée septembre prochain.

Prévention, détection et protection

"Nous espérons avoir les mêmes résultats probants que dans le Lot. Chaque année, nous sensibilisons 2 000 élèves", ajoute le président.

Prévention, détection et protection, ce sont les trois mots d’ordre de l’association. "Nous sommes à l’écoute des victimes et de leurs familles. En cas de harcèlement, nous sommes là pour les accompagner sur les démarches à suivre".

"Ce n’est pas parce que nous sommes sur un territoire rural qu’il n’y a pas de problèmes", ajoute Kilian Vaysse. "Cela n’a rien à voir et il faut comprendre que les cas de harcèlement peuvent avoir lieu dans n’importe quel établissement scolaire. Aucun territoire n’est épargné. Parfois certaines enfants sont en grande souffrance. Nous traitons aussi les cas de discrimination".

Actuellement, une quinzaine de référents sont formés pour faire de la prévention dans les classes. Des interventions qui peuvent aussi se dérouler par le biais de témoignages d’anciennes victimes. Les ateliers seront déployés dans un premier temps dans l’Ouest Aveyron, à Villefranche et Decazeville, avec l’intervention de bénévoles du Lot, notamment de Figeac.

"Nous recherchons des bénévoles"

"Nous cherchons des bénévoles en Aveyron pour accompagner le projet. Nous sommes prêts à les former sur Rodez et Millau", poursuit le jeune homme. "Nous souhaitons nous déployer sur l’ensemble du département. Il y a une urgence de recrutement dans le Sud".

Contact au 06 95 58 31 36 et association-acdh@laposte.net

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