Villefranche-de-Rouergue : ces projets pour lesquels près de 8 millions d’euros seront investis en 2024

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  • L’ancienne CPAM, qui doit être rasée cette année, a fait l’objet de débats.
    L’ancienne CPAM, qui doit être rasée cette année, a fait l’objet de débats.
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Benoît Donnadieu

Ce lundi soir, le budget prévisionnel de 2024 a été voté pour financer certains grands projets à Villefranche.

Quelque 7,9 millions d’euros. C’est le montant des investissements prévus cette année pour financer les projets de la commune. Lors du conseil municipal, ce lundi, le budget prévisionnel de l’année 2024 a été voté à la majorité. Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 16, 46 millions d’euros (- 4 %).

"Un dérapage"

"Il y a un dérapage dans les dépenses, dans un contexte où l’État va resserrer les vis pour les aides", lance Françoise Mandrou-Taoubi, élue d’opposition, en soulignant notamment les 55 000 euros supplémentaires pour la cantine scolaire. "Cette année, il n’y aura pas de filet de sécurité. Il y a aussi 800 000 euros en moins de frais imprévus, ce qui vous arrange. C’est le lapin qui sort du chapeau, en n’espérant pas de mauvaises surprises".

"Des choix politiques"

"Ce sont des choix politiques que l’on assume, notamment sur les cantines scolaires", répond le maire. "Désormais, on produit en interne grâce à la cuisine centrale de l’hôpital. On a fait le choix du local et de la qualité. Ça coûte plus cher mais cela permet de soutenir l’emploi et le personnel du centre hospitalier. Quand nous sommes arrivés, les repas étaient fournis depuis Rodez".

Parmi les gros projets cette année, le chantier de la place Fontanges est le plus important (729 000 euros). Les travaux devraient commencer en octobre. Derrière, le poste de police doit aussi être inauguré dans les prochaines semaines (550 000 euros).

Les investissements principaux : pôle culturel (125 000 euros), vidéo protection (13 895), rénovation aéroclub (87 000), rénovation éclairage (200 000), opération façade (320 000), ascenseur hôtel de ville (15 000), etc.

"Ce bâtiment est une mocheté"

Autre gros projet, dans le viseur de l’opposition : la démolition de l’ancien bâtiment de la Sécurité Sociale, pour un montant de 220 000 euros. La mairie souhaite créer une zone d’aménagement avec un parking et un square. "Ce bâtiment au style soviétique est une mocheté pour notre patrimoine", appuie Jean-Michel Bouysse, adjoint au maire en charge de la politique de la ville. "Notre politique assumée est de le détruire pour aérer le cœur de ville".

"À la Renaissance, l’architecture gothique était aussi considérée comme une mocheté. La beauté des bâtiments reste subjective", répond Françoise Mandrou-Taoubi. " Chaque siècle à son style". Malgré tout, l’ancienne CPAM devrait être détruite en fin d’année.

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