France 98: les sportifs aveyronnais se souviennent... et vous, où étiez-vous ?

  • Comme Zinedine Zidane, les joueurs de l''équipe de France 98 seront de la partie, vendredi à  Rodez.
    Comme Zinedine Zidane, les joueurs de l''équipe de France 98 seront de la partie, vendredi à Rodez. Repro CP.
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

A l'occasion de la venue des Bleus de 98 ce soir à Rodez, les sportifs aveyronnais se remémorent la finale de la Coupe du monde de football remportée par la France, le 12 juillet 1998, face au Brésil. Et vous, où étiez-vous ce 12 juillet ?  

Où étiez-vous le soir de la finale de la Coupe du monde 98 ? Parce que pour la majorité de ceux qui l’ont vécu, de près ou de loin, ce moment reste souvent gravé et forcément à part, nous avons posé cette question à des sportifs aveyronnais, faisant l’actualité du département ou à des anonymes. D’Alexandre Geniez, coureur cycliste, à Franck Rizzetto, ex-joueur puis entraîneur du Raf, en passant par le pilote de rallye baraquevillois Germain Bonnefis, ils se souviennent de cette soirée forcément pas comme les autres. 

  • Jérémy Choplin, ancien du Raf et actuel joueur de Bastia 

"J’étais en famille, maquillé et habillé de l’écharpe et du maillot des Bleus. J’avais 13 ans. Du match je retiens évidemment les deux buts de Zidane. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est le trajet en bus de Clairefontaine jusqu’au stade. Cette foule... Toute une nation était derrière son équipe ce jour-là. On le voit de moins en moins. Et c’est ce qu’on aimerait bien retrouver en équipe de France."  

  • Franck Rizzetto, ancien joueur et entraîneur du Raf, entraîneur du PSG II

"J’ai regardé le match seul dans ma chambre d’hôtel à Metz. Je venais juste d’y signer. J’entendais les cris de joie depuis ma chambre. On était en pleine préparation d’avant-saison. Je ne connaissais presque personne dans la ville. Après le match, je suis parti me promener dans les rues. Mais tranquillement, car le lendemain on avait une grosse séance d’entraînement. J’étais évidemment heureux pour les joueurs aussi puisque j’en connaissais quelques-uns. Il y avait ce sentiment de joie, de plénitude, de gratitude. D’autant plus qu’en tant que joueur, on sait aussi ce que tout cela représente."  

  • Patrick Furet, entraîneur du Stade Rodez Aveyron (rugby), ancien joueur de Perpignan

 "Ce jour-là, j’étais à Perpignan avec 2-3 copains et on avait regardé le match tranquillement. On était suspendu au poste de télévision. Après la finale, on était allé boire un verre dans la ville pour fêter ça. Et même à Perpignan, terre de rugby, c’était l’euphorie (sic). Mais on n’a pas vraiment pu fêter ça parce qu’on était en pleine période de préparation avec l’Usap."

  • Germain Bonnefis, pilote de rallye

 "J’étais tout petit (12 ans) mais je m’en rappelle comme si c’était hier! J’étais au camping de Vias plage et on avait regardé le match dans un cinéma du camping. Tout le monde avait les écharpes, du maquillage, etc. D’ailleurs, petite anecdote, j’avais écrit «France» sur mon front au marqueur. Sauf que je n’avais pas vu que c’était un stylo indélébile! J’ai gardé l’inscription pendant trois jours... (rires) Après le match, j’ai fait la fête presque toute la nuit malgré mon âge, à faire péter des pétards dans tout le camping. Je suis plutôt rugby mais là, c’était génial. Il y avait quelque chose qui se dégageait de cette équipe, de la solidarité, ce qui manque aujourd’hui."

  • Grégory Pouget, capitaine du Roc handball

 "Je me souviens parfaitement de ce soir-là. J’étais chez mes parents car j’étais tout jeune. C’était tellement prenant ce match ! Les deux premiers buts, c’était énorme, puis Emmanuel Petit sur le troisième qui achève le tout... Je me souviens aussi de l’arrêt de Barthez, quand il passe par-dessus Ronaldo. Ensuite, on était parti avec mes parents, on avait pris la voiture et on avait klaxonné. Je ne sais plus si c’était à Rodez mais on avait bien klaxonné ! J’en garde de belles images, presque plus que lorsque la France est devenue championne du monde de hand. Là, c’était différent avec le foot, c’était la première fois que le pays décrochait un tel titre."

  • Sabrina Viguier, Laissagaise joueuse de l’Olympique Lyonnais, internationale

"J’ai regardé la finale à Estaing avec pas mal d’amis. C’était dans un café du village. On avait sorti le maquillage bleu-blanc-rouge. Et ensuite, ça avait été la fête ! C’était un moment fort et ça reste comme de belles images pour le foot français."

Et vous, où étiez-vous le soir du 12 juillet 1998 ? 

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?