Syrie: Obama dit qu'il n'a pas encore pris de "décision finale"

Publié le
AFP

Le président Barack Obama a affirmé vendredi qu'il n'avait pas encore pris de "décision finale" dans le dossier syrien, mais évoqué une action "limitée" des Etats-Unis pour punir le régime Assad d'avoir utilisé ses armes chimiques.

Assurant qu'un recours à de tels armes menaçait la sécurité nationale américaine, le dirigeant a également fait valoir que le monde ne pouvait pas accepter que des femmes et des enfants soient gazés, après la publication d'un rapport du renseignement américain avançant le nombre de 1.429 morts dans une telle attaque due au régime syrien près de Damas le 21 août.

Un peu plus tôt, lors d'une déclaration solennelle à la presse, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry avait parlé d'une réponse militaire "ajustée", qui ne serait pas "infinie" dans le temps.

Le président américain Barack Obama "a dit très clairement que, quelle que soit la décision qu'il prendra sur la Syrie, elle ne ressemblera en rien à l'Afghanistan, l'Irak ou même la Libye. Il n'y aura pas de troupes au sol", a insisté M. Kerry.

Pour cette possible opération militaire, le chef de la diplomatie américaine a cité des alliés possibles comme la France, la Ligue arabe et l'Australie.

Il a également estimé que cette opération serait un message envoyé à l'Iran et au Hezbollah, soutiens militaires de Damas.

M. Kerry a également assuré que forts de l'expérience de l'invasion de l'Irak il y a dix ans fondée sur de faux renseignements sur des armes de destructions massive, les Etats-Unis ne commettraient pas la même erreur.

"Nos services de renseignement ont passé en revue et repassé en revue soigneusement les informations sur cette attaque" chimique en Syrie le 21 août.

"Cela a été fait de manière plus attentive que lors de l'expérience de l'Irak. Nous ne répèterons pas ce moment", s'est engagé M. Kerry.

Selon un rapport du renseignement américain diffusé par la Maison Blanche et disant s'appuyer sur de "multiples" sources, le gouvernement de Bachar al-Assad a eu recours à des gaz neurotoxiques dans cette attaque, dont il est "hautement improbable" qu'elle ait été commise par les rebelles.

Source : AFP

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