Rodez : "Pas encore une vision de carte postale"

  • La cathédrale reste encore la star des éditeurs de cartes postales.
    La cathédrale reste encore la star des éditeurs de cartes postales. José A. Torres
Publié le
Philippe Routhe

Tourisme. Le calendrier des travaux de la ville n’a pas facilité la tâche des photographes œuvrant pour les éditeurs de cartes postales. Les clichés seront pris cet été et vendus la saison prochaine.

Une ville qui se lance dans de grands travaux est aussi une aubaine pour les éditeurs de cartes postales. C’est en effet l’occasion pour eux de rénover les collections. À ce titre-là, Rodez, avec son musée Soulages, sa nouvelle allée Victor-Hugo, son esplanade des Rutènes, sa place d’Armes flambant neuve a tout pour plaire. Jeudi, toutefois, seules deux nouvelles cartes postales ont fait leur apparition sur les portiques ruthénois, au milieu du clocher de Notre-Dame pris sous tous les angles et par tous les temps : l’une avec la cathédrale et la nouvelle place d’Armes et l’autre avec l’arrière du musée Soulages.

"A l'arrache"

"On les a faites un peu à l’arrache", explique Didier Poux, de la société Apa Poux, à Albi. Les travaux qui ont quelque peu perduré ou le jardin public pas encore vert n’ont pas permis aux photographes de sortir de bons clichés. "On en fera d’autres cet été, mais il y a encore les barrières dans le jardin public par exemple. On ne peut pas faire des photos avec... "

Un marché qui se porte bien

"On a carrément fait l’impasse sur Rodez en raison des travaux", explique pour sa part Esther, de la maison d’édition Bos, à Ytrac, dans le Cantal. "On suit l’évolution de près, mais il y a trop de traces de travaux partout. On sera présent l’année prochaine. Et l’on attend cela avec une certaine impatience" avoue-t-elle."Pour nous, Rodez est une ville de passage touristique qui nous intéresse depuis longtemps." Il faut dire aussi que le marché de la carte postale, contrairement aux apparences, n’a semble-t-il pas perdu de sa vigueur. Avec un coût moyen de 40 à 50 centimes l’unité, ce sont 300 millions de cartes qui sont vendues chaque année en France.

Un produit qui se vend bien

Le succès des cartes récemment éditées par les seuls Amis de la cathédrale, et représentant les vitraux de Stéphane Belzère, témoigne de cet attrait."C’est loin d’être un produit mort", dit Didier Poux. "Après le flottement des années 2000, ce marché est reparti", lance Esther. Même son de cloche du côté de la maison de la presse ou du tabac-presse du PMU. "Que les portiques soient bien tenus, c’est une chose à laquelle nous faisons attention car c’est un produit qui se vend bien", explique en substance Lionel Bec, à la Maison de la Presse.

Les architectes à la baguette

D’ailleurs, lui aussi attend avec une certaine impatience l’arrivée de nouvelles vues de la ville, propice à attirer le regard des touristes. Pour l’heure, les seules cartes disponibles du musée Soulages sont les trois qui ont été éditées par la société RCR, les architectes catalans du musée, et toutes celles représentant Pierre Soulages ou quelques-unes de ses œuvres, disponibles uniquement à la boutique du musée.

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