Crise agricole: premier blocage routier par des agriculteurs dans l'Ouest

  • Des gendarmes français face à des agriculteurs en colère sur la RN165 bloquée près de Lorient, le 25 janvier 2016
    Des gendarmes français face à des agriculteurs en colère sur la RN165 bloquée près de Lorient, le 25 janvier 2016 AFP/Archives - JEAN-SEBASTIEN EVRARD
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Centre Presse Aveyron

Les agriculteurs bretons en colère ont entamé leur journée d'action mercredi avec un premier blocage vers 08H00 sur la RN12, l'axe principal du nord de la Bretagne, entre Morlaix (Finistère) et Guingamp (Côtes-d'Armor), a annoncé le Centre régional d'information et de coordinations routières (CRICR) de l'Ouest.

La circulation devrait être extrêmement difficile mercredi sur les principales routes de l'Ouest, les agriculteurs ayant prévu une nouvelle journée de barrages pour "crier leur détresse", avant une table ronde à la préfecture de la région Bretagne, jeudi à Rennes.

En Bretagne, les principaux axes de circulation incluant les cinq routes nationales et l'A84 devraient être coupés dans la journée à différents endroits par des barrages d'agriculteurs. Mercredi après-midi Rennes devrait ainsi se retrouver cernée par au moins six barrages bloquant les principaux axes menant à la capitale bretonne.

Le premier barrage mis en place mercredi l'a été à hauteur de Plounevez-Moëdec, dans les Côtes d'Armor sur la RN12, l'axe principal du nord de la Bretagne, déjà ciblé à plusieurs reprises la semaine dernière par les agriculteurs.

Le mouvement devrait aussi s'étendre à d'autres régions, dont les deux voisines, les Pays de la Loire avec des mobilisations dans les cinq départements de la région, et la Normandie, où les autoroutes A84, A13 et A28 sont visées par les manifestants.

Les manifestations pourraient toucher aussi d'autres régions agricoles françaises.

Les agriculteurs de l'Ouest avaient relancé la semaine dernière leurs actions, notamment de nombreux blocages de route, afin d'obtenir des mesures pour faire face aux cours très bas auxquels le porc, le lait et la viande bovine sont achetés par les industriels de la transformation.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé mardi que le plan de soutien à l'élevage bovin, porcin et laitier de 700 millions d'euros, lancé l'été dernier, serait augmenté de 125 millions.

Source : AFP

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