Congrès Snuipp-FSU : «La ligne politique pour les trois ans à venir»

  • Depuis hier et jusqu’à vendredi, Valérie Tavernier et son équipe sont sur le pont !
    Depuis hier et jusqu’à vendredi, Valérie Tavernier et son équipe sont sur le pont ! José A. Torres
Publié le
PH.R.

Le Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles (SNUipp) affilié à la FSU est en congrès à Rodez. Valérie Tavernier à la tête de la section Aveyron nous en dévoile les coulisses.

Le Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles (SNUipp) affilié à la FSU est en congrès à Rodez. Valérie Tavernier à la tête de la section Aveyron nous en dévoile les coulisses.

Ce congrès se déroule tous les trois ans. On peut penser qu’il revêt un caractère important. 

Tout à fait ! Il est indispensable à la vie du syndicat. C’est la ligne politique du Snuipp-FSU pour les trois années à venir.

Dans les grandes lignes, comment se déroule ce congrès ?

En fait, il y a des séances de débats généraux, au cours desquels sont discutés les travaux de quatre commissions qui sont éducation, fonction publique, militantisme syndical et métier dans sa globalité.

Des sujets spécifiques se dégagent ?

En tout cas, il y en a un que nous, section de l’Aveyron, nous mettons en avant: le retrait du protocole écoles rurales. C’est une problématique que d’autres sections ne connaissent pas, comme nos camarades du 75 qui n’en reviennent pas qu’il existe encore des classes uniques (rires).

Tous les départements sont représentés ?

Absolument tous, même les départements d’outre mer. Ce qui porte à 500 environ le nombre de congressistes. À quoi il faut ajouter des invités, comme Philippe Mérieu (1).

La situation est tendue sur le front social, cela va-t-il se ressentir au congrès ?

Oui. Certes, l’enseignement dans le premier degré est peut-être éloigné de la situation des métallurgistes, mais l’on est très affecté par ce qui se passe avec la CGT. Et pour nous, il n’est pas question de revenir sur le retrait. Cela devrait d’ailleurs être abordé lors du débat général.

Qu’est-ce qui vous a poussé à l’organiser à Rodez ?

L’envie de faire connaître notre réalité de terrain. Quand on parle d’éloignement, de concentration, de présence importante de l’école privée... Beaucoup ne sont pas issus de territoires ruraux et ne connaissent pas cette réalité-là. Puis on a le sens du défi en Aveyron ! (rires)

Durant ces 5 jours, une partie des débats est-elle ouverte au public ?

Non. Cela reste un moment politique, où l’on reste entre nous. 

(1) Philippe Mérieu est un chercheur et écrivain français, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie.

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