Espalion. La santé de la terre et du vivant, un sujet qui passionne

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  • Autour de Marcel Mézy, des intervenants engagés pour une agriculture respectueuse de la planète et de la santé des consommateurs.
    Autour de Marcel Mézy, des intervenants engagés pour une agriculture respectueuse de la planète et de la santé des consommateurs.
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CORRESPONDANT

La conférence donnée ce samedi soir à l’initiative de Culture et patrimoine par Maurice Mézy a fait salle comble.

Le personnage interroge. Que de chemin parcouru par cet autodidacte petit fils de paysan Bozoulais, qui avec pour tout diplôme un certificat d’études à 12 ans est aujourd’hui à la tête d’une société prospère rayonnant sur tout l’Hexagone et invité à présenter ses procédés de fertilisations du sol et leur impact sur le climat et le réchauffement climatique à la Cop 21 ! Le combat d’une vie de ce pionnier qui n’a qu’une idée en tête redonner vie aux sols grâce à un concept unique de fertilisation basé sur l’action de leurs micro-organismes explique certainement l’intérêt porté par les agriculteurs, les jardiniers ou les simples curieux à la conférence de ce samedi soir. À bientôt 77 ans mais toujours l’esprit vif, accompagné de Chloé, sa petite-fille qui dirige le laboratoire de l’entreprise, de Mathilde Scheuer, pharmacienne, Maurice Mézy à d’abord rapidement expliqué son parcours du modeste négociant en produits agricoles se heurtant au scepticisme de ses clients pour "son engrais bio". Avant de montrer qu’il est aujourd’hui possible de concilier productivité, rentabilité, avec santé et préservation de l’environnement. Pour lui, "oui, après un demi-siècle d’agriculture intensive et chimique, de nouvelles façons de voir l’agriculture émergent".

De son côté, Mathieu Causse, président de l’association crée en 2015 "Pour la santé de la terre et du vivant" est venu témoigner comment les technologies de fertilisation Marcel Mézy ont révolutionné la conduite de son exploitation tout en l’intensifiant ainsi que sa fierté de produire de la viande bovine de très haute valeur nutritionnelle tout en étant respectueuse de l’environnement.

Le débat qui a suivi a contribué à enrichir ce moment d’échange.

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