Laissac-Sévérac l'Église. VTT : le Roc laissagais toujours au top

À Laissac, il est un événement incontournable du cyclisme international. Le Roc laissagais est de retour en 2019 pour sa 28e édition. Et si les plus célèbres courses comme les UCI marathon series restent évidemment intactes, les nouveautés ne manquent pas.

Le VC Laissac, organisateur de l’événement, s’est – fidèle à son credo de mêler élite et amateur – associé avec le club de marche du village, “Laissac à dos”. " On a travaillé avec eux pour organiser une randonnée pédestre le dimanche matin ", rapporte Pierre Boyer, le président. Aussi, les parcours ont été pensés de façon à être différents de ceux des précédentes éditions. Si le passage dans la forêt des Palanges est devenu un rituel et reste un terrain de jeu idéal pour les tops pilotes mondiaux, Ségur et le Vibal verront pour la première fois les vélos du Roc passer chez eux, ceux des randonneurs.

Le succès du format enduro

Le Roc enduro, lancé il y a deux ans maintenant, connaît un succès sans précédent pour cette troisième édition. Sur le principe d’un enduro moto, les cyclistes vont s’affronter sur cinq spéciales chronométrées entrecoupées de liaisons qui ne seront pas évaluées par le chrono. Cette année, les inscriptions sont en effet déjà closes, alors que l’organisation a accepté 20 places supplémentaires à celles prévues. Ce sont donc 220 vététistes qui prendront le départ samedi. Pierre Boyer admet que la participation aurait pu doubler mais qu’il préfère "la qualité à la quantité". Autre nouveauté, un village épaissi. Fort de 30 exposants, dont des usines de vélos qui viennent pour réaliser des tests sur les tracés du Roc. Des marques répondront également à l’appel pour la deuxième édition du village, dans le but de présenter leurs équipements.

Au niveau des pilotes présents, le Suisse Urs Huber fera figure de favori sur le marathon. Il sera accompagné d’autres champions, à l’instar de l’Allemand Simon Stiebjahn, le Belge Sébastien Carabin ou encore l’Italien Juri Ragnoli. Le Portugais Tiago Ferreira, triple tenant du titre, ne pourra pas être au départ, déjà occupé sur son VTT en Espagne ce week-end-là. On devrait le retrouver l’an prochain sur les sentiers qui l’ont sacré champion du monde de la spécialité en 2016.

Enfin, il est à noter le travail des quelque 350 bénévoles qui seront mobilisés en amont, pendant et en aval de l’épreuve, et qui sont les garants de sa réussite.