Mobilisation : le 1er mai tombe à point nommé pour les syndicats

Cette année, le 1er mai tombe à point nommé pour les organisations syndicales. Alors que le contexte social ne cesse de se tendre et que plusieurs annonces du gouvernement sont attendues, la journée du droit des travailleurs pourrait réunir beaucoup de monde dans la rue. D’ailleurs, en Aveyron, on s’y prépare d’ores et déjà avec six points de rendez-vous : Rodez, Millau, Villefranche-de-Rouergue, Saint-Affrique, Decazeville et Capdenac. Et des organisations syndicales toujours plus motivées. Elles sont quatre à avoir signé un appel commun : la CGT, FSU, Solidaires et Unsa. Force Ouvrière et de nombreuses autres organisations seront également dans la rue.

« Le contexte est particulier cette année. Le mécontentement est plus que jamais là et on espère qu’il se traduira activement dans la rue. Le nouveau monde Macron n’est fait que de vieilles recettes et il ne cesse de diviser. On nous culpabilise tout le temps alors que la tragédie de Notre-Dame de Paris et les dons qui ont suivi ont prouvé qu’il y avait de l’argent dans notre pays ! Dans le même temps, on prend un nouveau jour férié aux salariés pour la dépendance et on ne cesse d’annoncer des réformes régressives », souligne David Gistau, secrétaire département de la CGT.

Du côté de la FSU, et de la fonction publique, le son de cloche est le même : « Le gouvernement prépare une remise en cause historique de la fonction publique ! On ne voit aucun progrès social. Le 1er mai n’est qu’un premier pas dans la mobilisation », avance également Sylvain Lagarde, secrétaire général.