Rodez : Jean-Gabriel Causse met de la couleur dans sa vie et aussi dans celle des autres

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  • Coloriste né à Rodez voilà tout juste un demi-siècle, dont la notoriété a fait  le tour de la planète, Jean-Gabriel Causse est passé aussi à l’écriture. Après, notamment, un essai intitulé « L’étonnant pouvoir des couleurs » en 2014 (traduit en quinze langues, best-seller mondial, longtemps en tête des ventes Fnac et Amazon grâce à une invitation sur le plateau de télévision d’Élise Lucet, dont il continue à vendre encore aujourd’hui 15 à 20 000 exemplaires par an),  il a sorti deux romans publiés chez Flammarion : « Les crayons de couleur » (2017), traduit, lui, en douze langues, et « L’algorithme du cœur » (2019).  Il était récemment de passage dans le chef-lieu aveyronnais pour la promotion de cet ouvrage. Il en a profité pour se poser au Broussy, établissement qui a marqué son enfance et où il a des tonnes de souvenirs. 	Rui Dos Santos
    Coloriste né à Rodez voilà tout juste un demi-siècle, dont la notoriété a fait le tour de la planète, Jean-Gabriel Causse est passé aussi à l’écriture. Après, notamment, un essai intitulé « L’étonnant pouvoir des couleurs » en 2014 (traduit en quinze langues, best-seller mondial, longtemps en tête des ventes Fnac et Amazon grâce à une invitation sur le plateau de télévision d’Élise Lucet, dont il continue à vendre encore aujourd’hui 15 à 20 000 exemplaires par an), il a sorti deux romans publiés chez Flammarion : « Les crayons de couleur » (2017), traduit, lui, en douze langues, et « L’algorithme du cœur » (2019). Il était récemment de passage dans le chef-lieu aveyronnais pour la promotion de cet ouvrage. Il en a profité pour se poser au Broussy, établissement qui a marqué son enfance et où il a des tonnes de souvenirs. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Reconnu dans le monde entier comme coloriste et designer, le Ruthénois, qui a créé en 2007 sa marque de textile, Bluebretzel, s’est mis également à l’écriture avec la sortie, au printemps, de son deuxième roman, "L’algorithme du cœur". S’il vit à Paris, à Montrouge précisément, s’il traverse régulièrement la planète pour travailler au Japon, il n'a jamais coupé les ponts avec sa terre de naissance.

Certains diront que c’est juste une posture mais force est de reconnaître que la couleur fait du bien. Je n’en mettrai pas partout bien sûr, je n’irai pas jusqu’à repeindre la cathédrale de Rodez (!) mais il en faudrait davantage". Et de poursuivre : "J’adore travailler les endroits moches ! Comme je suis un spécialiste avec un peu de notoriété, on me sollicite parfois. Il y a souvent des trucs formidables à faire". Malgré ce "un peu de notoriété" (il est très modeste car sa renommée mondiale dure depuis de longues années), Jean-Gabriel Causse n’est pas pour autant prophète en son pays. Comme il faut un début à tout, pourquoi ne pas confier au coloriste et designer ruthénois la renaissance visuelle de la rue Béteille ? Par exemple. Né à Rodez, le 18 février 1969, il a été diplômé en 1992 de l’école supérieure de publicité. Après diverses expériences, dont celle de directeur de création chez Audi (il a été élu créatif français de l’année 2002 par le journal "CB News"), il a créé la marque de textile Bluebretzel, en 2007, qui s’appuie exclusivement sur des couleurs de légende : les yeux de Mona Lisa, le bleu de la Terre vu depuis Apollo 17, le sorbet framboise de Berthillon, le vert de la 2 CV de 1976. Le succès a été immédiat. Avec un écho jusqu’en Asie. Le téléphone n’a pas tardé à sonner. Jean-Gabriel Causse est devenu le designer du groupe Onward Textile au Japon où il définit, depuis 2009, des gammes chromatiques, tout en créant des événements autour de la couleur. Il est LE coloriste !

"Un romancier, pas un écrivain !"

Marié à Élodie, une Aveyronnaise, médecin et fille du peintre Guy Sounillac, père d’Arthur, 21 ans, en école de commerce à Valence (Espagne), et de Capucine, 18 ans, qui va partir à Milan, celui qui se dit "plutôt artisan qu’artiste, dans le sens noble du terme" a décidé d’explorer un nouvel univers qui lui tient à cœur : l’écriture. "Ce que je faisais en pub en trente secondes, j’ai là 300 pages pour l’exprimer, compare l’intéressé. J’aime construire des histoires, emporter les gens. Mais, je suis seulement un romancier. Les écrivains, ce sont Victor Hugo, Balzac…". Sollicité par Marcel Rufo à Marseille, il s’était penché sur "l’influence des couleurs dans les pathologies". Il avait ainsi décortiqué les recherches du Pr Eliott de l’Université de Rochester à New York. Ce travail de fourmi avait donné naissance, en 2014, à l’ouvrage intitulé "L’étonnant pouvoir des couleurs", "un essai de vulgarisation validé par les scientifiques mais avec mes mots". Depuis, deux romans sont sortis chez Flammarion : "Les crayons de couleur" (2017) et "L’algorithme du cœur" (2019). "C’est un livre positif, se réjouit-il. Les couleurs sont inspirationnelles de bonheur. Les gens ont besoin de rêver, de rire. C’est notre salut !".

Jean-Gabriel Causse n’a donc pas coupé le cordon avec l’Aveyron. "Même si rentrer au pays prend vite des airs de parcours du combattant, regrette-t-il. Le train de nuit ne fonctionne pas toujours correctement et l’avion est scandaleusement cher". Cela ne l’empêchera pas de revenir cet été en famille. Il en profitera pour retourner au musée Soulages et découvrir l’exposition estivale consacrée à Yves Klein, "Les cris bleus". Des vacances colorées !

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