Decazeville. Kouka expose également à la galerie Artset à Limoges

Kouka Ntadi, né à Paris en 1981, artiste franco-congolais, appelé simplement "Kouka" dans le monde du street art, fait partie du gotha de la discipline. Il est reconnu mondialement avec son style singulier.

Fils d’une dramaturge française et d’un artiste congolais, il est aussi le petit-fils du peintre expressionniste Francis Gruber.

Diplômé de l’école des Beaux-Arts d’Avignon, il décide de se lancer dans l’art urbain et son premier guerrier Bantu, en 2008, ne laisse pas indifférent les Parisiens.

Lors d’un voyage au Gabon, Kouka prend conscience de l’omniprésence d’un impérialisme culturel occidental établi même au sein des espaces culturels, même en Afrique. Depuis, il décide de revenir aux fondamentaux de cette culture et de perpétuer la tradition et la mémoire d’un art africain auquel il entend donner toute sa place dans l’espace public. Il crée comme un voile entre le visage de l’artiste et le spectateur qui devient protection et vecteur de pensée. "Je souhaite que mes productions soient puissantes, qu’elles interrogent. Je peins de manière spontanée, à l’instinct, avec toujours l’idée de faire passer un message", nous a-t-il confiés lors de son récent passage sur la zone du Centre, à Decazeville, pour le compte de la 3e session du street art sur l’un des murs mobiles, tout près de sa grande fresque sur le mur de soutènement du Plateau central.

En outre, Kouka expose à Limoges, des peintures dites "de chevalet" au sein de la galerie Artset (37, boulevard Carnot), jusqu’au samedi 9 novembre.