Lévezou Ségala rugby : "Nous avons vu de belles choses"

Abonnés
  • Les Ségalis ont rivalisé une mi-temps, avant de décrocher.
    Les Ségalis ont rivalisé une mi-temps, avant de décrocher. Jean-Louis Bories - CP
Publié le
JDM

Malgré la lourde défaite concédée chez le leader Castelsarrasin, dimanche, l’entraîneur Alexandre de Barros estime que Lévezou Ségala Aveyron n’a pas démérité.

Le score peut sembler lourd, mais il ne reflète pas la prestation de LSA, qui a pratiquement fait jeu égal avec le leader Castelsarrasin jusqu’à la pause, dimanche. "Nous étions partis avec pour objectif d’envoyer du jeu et c’est ce que nous avons fait ", explique Alexandre de Barros, l’un des entraîneurs cassagno-réquistanais.

En première période, les Aveyronnais ont fait feu de tout bois pour tenter de rivaliser avec le leader. "Nous avons vu de belles choses qui sont encourageantes. Des choses que nous n’avions pas encore vues. Les gars ont répondu présent et n’ont pas démérité", positive l’entraîneur. Seules quelques petites erreurs ont permis aux Tarn-et-Garonnais de virer avec huit points d’avance.

"Malheureusement, en seconde période, nous avons payé notre débauche d’énergie de la première", poursuit-il. Une seconde période durant laquelle les Castelsarrasinois ont déroulé leur jeu et fait un carton plein au niveau des essais, notamment grâce à l’international tongien Lilo, qui a franchi la ligne à trois reprises. "C’est difficile de contrer un joueur qui a autant d’expérience ", avance Richard Pioch, l’autre tacticien de LSA. Passé notamment par Bristol, Bordeaux ou encore Tarbes, l’ailier a disputé durant sa carrière trois coupes du monde, ainsi que des rencontres de Challenge européen, de championnat anglais, de Top 14, ou encore de Pro D2.

Match important contre Gaillac, ce dimanche

Désormais, les Aveyronnais ont le regard tourné vers la réception de Gaillac, dimanche à Cassagnes. " Ce serait bien de terminer ce bloc de trois rencontres sur une victoire, espère Richard Pioch. Cela ferait du bien au moral et permettrait d’y croire encore. " Les défaites de ses concurrents directs, Villefranche-de-Lauragais et Cahors, permettent à LSA de ne pas être décroché. Mais s’il n’y a pas de victoire dimanche, le maintien sportif s’éloignerait un peu plus. Les entraîneurs et les joueurs veulent y croire, même s’ils n’ont encore jamais battu Gaillac en Fédérale 2. "Il faut une première. En y mettant les ingrédients et pour peu qu’enfin la chance nous sourie, cela peut le faire ", prévient Alexandre de Barros.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?