Olemps. Croix Rouge : malgré le confinement les maraudes se poursuivent

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  • Cécile, André et Anne-Laure, des bénévoles toujours motivés.
    Cécile, André et Anne-Laure, des bénévoles toujours motivés.
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CORRESPONDANT

Ils sont quatre sur la commune à participer aux maraudes organisées par le Samu social depuis le mois d’octobre et, malgré les mesures de confinement, ils n’ont pas renoncé à leur engagement.

C’est Sébastien Gisquet, coresponsable du Samu social sur l’Aveyron qui gère le vivier de 60 bénévoles actifs qui œuvrent en temps normal ; un nombre divisé par trois actuellement. Deux maraudes sont effectuées par semaine par trois ou quatre personnes sur un trajet qui n’a pas varié : place Foch, le centre-ville, l’Intermarché de la rue Saint-Cyrice, Layoule, la gare. Mais, ainsi que le dit Sébastien : "on constate en ce moment une baisse de population à la rue". Ont-ils trouvé des hébergements ? Se cachent-ils ? Les maraudeurs l’ignorent. La crainte du responsable de la Croix rouge étant "que les gens de la rue bougent et partent ou arrivent des zones rouges, passant sous tous les contrôles."

À Olemps Cécile, Anne-Laure et André s’impliquent, les deux premières depuis un an, le 3e depuis 4 ans. Tous effectuent deux maraudes par mois avec le sentiment d’être utiles : "un soir nous avons réussi à faire un placement au foyer d’urgences, on ne peut pas s’imaginer comme nous étions satisfaits d’avoir finalisé cette action, c est si rare de trouver une place ! On tisse des liens avec certains et on se fait du souci quand on ne les voit pas d’un moment", explique Cécile. Pour Anne-Laure, l’important c’est "le fait de me remettre en question vis-à-vis de mon approche des gens de la rue et sur ce que je pouvais faire à mon niveau. Le réseau de la croix rouge propose des réponses concrètes"

André voulait savoir " pourquoi ils sont à la rue, notamment les jeunes, j’ai du mal à comprendre qu’ils n’aient pas la même vie que tout le monde. Après les missions je ressens la joie de leur avoir apporté un peu de réconfort et de chaleur par le biais d’une soupe chaude, d’un café, de produits d’hygiène, d’une discussion et d’un sourire."

Le Covid 19, si, bien sûr, ils y pensent lors de leurs maraudes, ne les fera pas renoncer à leur mission car " ils sont là, ils nous attendent."

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