Arvieu. Les hirondelles font leurs nids

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  • Chanteuses peu farouches derrière une moustiquaire.
    Chanteuses peu farouches derrière une moustiquaire.
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CORRESPONDANT

Revenues de leur long périple depuis le mois dernier, les hirondelles rustiques retrouvent leurs anciens nids ou en construisent de nouveaux.

Cet oiseau élégant, reconnaissable par la couleur rouge-brique de sa gorge et son front, apprécie nos terres dégagées agricoles et les zones humides, les unes pour se nourrir d’insectes, les autres non seulement pour boire mais encore pour y prélever des boulettes de boues utiles aux couples pour la construction de leurs nids ouverts, souvent accrochés sous nos toits.

Dans une quinzaine de jours, nos regards seront attirés par des oisillons aux becs toujours ouverts.

Mais, en attendant, nous assistons gratuitement aux ballets offerts chaque jour par dame nature, de ces fragiles passereaux qui virevoltent, virent sur une aile, plongent, partent en chandelle, se déplacent dans l’air avec plus d’agilité que nos meilleurs pilotes

Triste présage cependant lorsqu’elles volent bas pour becqueter les insectes, la pluie est assurément annoncée comme nous l’avons constaté en ce début juin.

Mais haut ou bas, le spectacle aérien est tantôt couvert en musique par des cris d’alarme énergiques émis en série tant que persiste le danger, tantôt chanté, de gazouillis longs et mélodieux, qui nous permettent de dire à notre tour "que la montagne est belle..."

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