Entraygues-sur-Truyère. Le musée du Veinazès expose Émile Malvezin (1884-1970), aquarelliste oublié

  • Meule à aiguiser d’Émile Malvezin Meule à aiguiser d’Émile Malvezin
    Meule à aiguiser d’Émile Malvezin
  • Le toit de Emile Malvezin Le toit de Emile Malvezin
    Le toit de Emile Malvezin
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CORRESPONDANT

Natif de la commune de Labesserette, Émile Malvezin (1884-1970) y a vécu les premières années de sa vie, puis il a rejoint ses parents à Paris où il étudie aux Beaux-Arts.

Installé à Clermont-Ferrand, l’artiste a peint l’Auvergne, puis sillonnant la France, de Fontainebleau à la Corse, en passant par les Alpes, la Savoie, l’Espagne ou l’Algérie, il présente tous les ans une exposition de ses aquarelles, sépias, dessins rehaussés et fusains à la Galerie Dumas (Clermont-Ferrand), à la Galerie de la Cité (Paris) et dans des salons nationaux et internationaux comme à Edimbourg (Écosse).

Au musée du Veinazès, ce sont près de quarante aquarelles qui, jusqu’au 30 septembre, rappellent son travail consacré à l’Auvergne : avec peu de couleurs, Malvezin, comme beaucoup d’artistes voyageurs, utilise des lavis transparents et de l’encre de chine pour rechercher la lumière dans les ombres. Le blanc, le gris et le vide traduisent l’isolement silencieux de l’objet. Après une vie consacrée aux voyages et à son art, Émile Malvezin décède à Clermont-Ferrand en 1970. Le musée du Veinazès a souhaité commémorer le cinquantenaire de la disparition de cet enfant du Veinazès.

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