Jour J pour l’Ekiden de Rodez

Masqué n’est pas coulé ! Oui, ce samedi soir, sur les coups de 19 heures, c’est à une longue attente que vont mettre fin les quelque 350 coureurs inscrits à l’Ekiden de Rodez, quatrième du nom. Repoussé de début juin à aujourd’hui, le marathon en relais (de six) du piton a ainsi survécu à une crise sanitaire qui n’a pas arrêté depuis de mettre en péril sa tenue.

Mais les organisateurs, Didier Chaussade en tête, ont tenu bon. Dans la tempête d’annulations et de doutes en tout genre subie par le monde sportif dans son ensemble. Et qu’importe que les partants ne soient aujourd’hui qu’un quart de la jauge habituelle depuis la naissance de l’épreuve en 2017. "Je ne suis pas déçu car on est arrivé à maintenir un événement pareil, soulignait dans la semaine la cheville ouvrière Didier Chaussade. Le protocole sanitaire est complexe, mais on le respecte à la règle. C’était important pour nous car l’Ekiden a sa place dans la cité ruthénoise désormais. On veut pérenniser cette épreuve et on ne voulait pas faire une saison blanche."

Ce que nombre de coureurs apprécient. Malgré des mesures sanitaires très restrictives (lire nos éditions précédentes), mais nécessaires. Il sera d’ailleurs capital que chacun les respecte ce soir pour que la soirée, qui se veut autant sportive que festive, puisse aller à son terme sans encombres.

Si le parcours n’a que très peu évolué, il était une habitude pour les suiveurs de l’Ekiden qui prendra à coup sûr fin aujourd’hui : voir les hommes en combinaison de triathlon dominer la course. En effet, le triple tenant du titre Tri 12 Rodez n’est pas de la partie cette fois (lire notre édition d’hier). Et les jaune et rouge ont donc laissé le champ libre, voire très ouvert, même si la formation des cycles Boutonnet part, pour beaucoup, avec la faveur des pronostics.

Les meilleurs devraient mettre un peu plus de 2 h 20 pour rallier l’arrivée finale. Et donner à ce samedi soir ruthénois des airs de course (presque) normale.