Aubin. Angélique, la Chef du Grizou, dénonce l’injustice que subit sa profession

  • Par des pancartes significatives, Angélique la chef du Grizou, affiche sa colère.
    Par des pancartes significatives, Angélique la chef du Grizou, affiche sa colère.
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CORRESPONDANT

"Bar Restaurant en Péril ; Aubin", "laissez nous travailler". Les pancartes installées dans sa vitrine par Angélique, la chef du Grizou, un bar restaurant situé rue 6 Henri-Barbusse à Aubin, expriment plus que toutes les paroles son mal-être, et celui de toute une profession qui par la faute de la Covid-19 se trouve en pleine tourmente.

"C’est cette injustice par rapport à notre profession qui me met hors de moi. Alors que tous les commerces ont pu rouvrir leurs portes et reprendre leur activité, tant mieux pour eux, nous, les cafetiers et restaurateurs, sommes invités à ‘’peut-être’’ ouvrir nos portes le 22 janvier. Cette annonce, qui ne nous convient pas du tout, est entourée d’un flou complet. Notre souhait est de raccourcir ce délai, car il en va de la vie professionnelle de plusieurs d’entre nous. Aujourd’hui si ces contraintes sanitaires perdurent, 3 établissements sur 5 sont susceptibles de tirer leurs rideaux. Un véritable carnage pour notre profession qui ne peut se contenter sans rien dire d’être observatrice de sa propre disparition. C’est pourquoi, elle est allée dernièrement à Rodez, le samedi 21 novembre pour prendre part à un rassemblement statique organisé par l’Umih, qui a réuni 450 personnes. Il y avait des cafetiers, des restaurateurs, des serveurs… Mais aussi des fournisseurs car c’est toute cette filière qui est menacée. "Je serai présente également le 15 décembre à Paris où l’Umih organise un grand rassemblement national. Nous allons poser des questions qui vont demander des réponses rapides et cohérentes. On ne veut pas crever sans rien dire".

Elle veut savoir comment vont se traduire les nouvelles dispositions sanitaires, notamment celles de distanciation. "S’il faut 8 m2 pour un client, ce n’est même pas la peine de rouvrir, sur 36 places je ne pourrai recevoir au maximum 12 clients". De plus, elle souhaite savoir si les aides octroyées jusqu’alors seront maintenues dans le cadre d’une perte du chiffre d’affaires ? Beaucoup de questions donc, qui la laissent perplexe et en colère, doublée d’un sentiment d’injustice à l’égard de sa profession.

"Heureusement, dit-elle, grâce au service à emporter je vivote, mais jusqu’à quand ?"

Contact : 05 65 63 87 98.

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