Restauration en Aveyron : un (nouveau) confinement… et l’addition

  • Morne année pour les cafés et restaurants.
    Morne année pour les cafés et restaurants. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

 

"C’est toute une profession qui est en train de mourir à petit feu", comme n’a cessé de le dénoncer, au long de la crise, le président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) aveyronnaise Michel Santos. Une année noire, en salle comme au zinc, mais aussi dans le secteur hôtelier. Un nouveau coup dur pour le secteur, déjà en proie à un problème de pénurie de main-d’œuvre, qui devra compter sur des jours meilleurs. Ce qui ne sera pas à l’ordre du jour pour 2021, l’Umih affirmant que, au niveau national, "il faut s’attendre à plus de 50 % de casse", entendez par-là des fermetures d’établissements.

Pour rappel, les 900 établissements ont du département (bars, restaurants, hôtels et discothèques) ont enchaîné les changements de rythme. Confinés de la première heure à la mi-mars, ils ont eu le droit de rouvrir le 2 juin (deux semaines avant leurs confrères de la capitale) avec un protocole sanitaire adapté. De quoi réaliser selon Michel Santos une "bonne saison", cependant "pas exceptionnelle". Suivront un couvre-feu début octobre à 22 heures, un autre deux semaines après à 21 heures puis un reconfinement fin octobre. "On est déjà certains, à l’heure actuelle, qu’on ne rouvrira pas le 20 janvier", expliquait, la mort dans l’âme, Michel Santos.

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