Aveyron : l’attente se prolonge encore un peu pour les adeptes des sports en salle

  • Xavier Alric, président du club de basket-ball de Rodez.
    Xavier Alric, président du club de basket-ball de Rodez. Repro CPA
  • Benoît Courtin (à gauche), président du club de handball de Rodez.
    Benoît Courtin (à gauche), président du club de handball de Rodez. Repro CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Alors qu’ils devaient renouer avec l’entraînement en intérieur le 20 janvier, basketteurs et handballeurs seniors ont vu la date de cette reprise encore décalée.

Un pas en avant, un en arrière. Alors qu’ils commençaient à entrevoir le bout du tunnel, avec une reprise possible de l’entraînement en intérieur le 20 janvier, les majeurs adeptes des sports en salle ont appris de la bouche de Jean Castex, chef du gouvernement, jeudi soir, que leur période d’abstinence, qui s’étire depuis la fin du mois d’octobre, serait encore prolongée de quelques jours, jusqu’à fin janvier.

"On prend ça avec fatalisme, souffle Xavier Alric, président du club de basket-ball de Rodez. C’est dommage que l’on ne puisse pas reprendre tout de suite mais on comprend au vu de la situation sanitaire. Elle est compliquée pour nous mais on n’est pas malades, donc…"

"J’ai accueilli la nouvelle avec calme. Je me refuse à virer dans la moindre forme d’hystérie, déclare son homologue du Roc handball, Benoît Courtin. On avance étape par étape, mais il ne faut pas se cacher : on a hâte de voir, a minima, les entraînements des seniors reprendre."

D’un côté comme de l’autre, les interrogations se portent sur deux aspects : sportif et financier.

" J’espère que la reprise de la compétition interviendra en février. La fédération va sûrement revoir le calendrier, mais avec cette saison déjà raccourcie… Ce qui est sûr est qu’il faudra que tout le monde fasse des efforts car il ne faut pas rêver : on n’aura pas le temps de se remettre "en cannes" comme on le voudrait. Ce que je souhaite est que l’on puisse finir le championnat car deux saisons inachevées, ce serait compliqué pour les partenaires. On n’a plus de rentrées d’argent liées aux animations, alors que l’on a un bureau qui s’occupe spécifiquement de ça ; la situation n’est pas facile", confie Xavier Alric.

"Jusqu’à présent, on était dans une phase de réathlétisation. Maintenant, on va passer à l’étape supérieure, qui est de faire se retrouver les joueurs et joueuses, dans le respect des normes sanitaires. Il y a de l’impatience, évidemment, mais elle est contrôlée. Aujourd’hui, l’une des interrogations est liée à ce que les instances décideront pour les championnats, que ce soit pour les mineurs ou pour les adultes. Quoi qu’il en soit, mon souhait est de reprendre à la fin du mois et sans nouvelle(s) interruption(s). Si c’est le cas, on sera capables de gérer vis-à-vis des partenaires et d’assurer au club un équilibre financier. Nous avons un cap, qui est 2023, et à ce titre, j’ai fait passer le message à tous les partenaires qu’il fallait regarder non pas à court mais à moyen terme", indique Benoît Courtin.

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