Rodez : Michel Couly n'est plus

Une étoile parmi les étoiles. À 83 ans, il vivait à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, près de son fils. Il s’est éteint durant le week-end dernier. Les obsèques de l’ancien demi d’ouverture originaire de Saint-Céré, dans le Lot, ont été célébrées dans le Pacifique Sud, là où il a été inhumé.

« Remarquable coup de pied,
stratège hors pair » et international B

 

Le monde du rugby ruthénois - et pas seulement - est en deuil. Un de ses héros vient ainsi de s’éteindre. « Il avait un coup de pied remarquable et c’était un stratège hors pair à l’ouverture », se souvient Jean-Pierre Sacrispeyre, joueur et capitaine ruthénois qui deviendra le beau-frère de Michel Couly. International avec l’équipe de France B, Couly a évolué sous les couleurs ruthénoises de 1968 à 1973, après être notamment passé au Stade toulousain de 1958 à 1964. À Rodez, il a retrouvé l’emblématique Jean Fabre et le non moins célèbre entraîneur Marcel Dax.

Une époque bénie pour le rugby sur le Piton, marquée notamment par ce titre de champion de France de 2e Division obtenu un certain 10 mai 1970, à Castres, aux dépens de Boucau-Tarnos. Ce jour-là, le n°10 sang et or transforme deux essais, inscrit une pénalité et passe un drop pour un score final de 16-14. Suivront trois saisons au plus haut niveau hexagonal à Paul-Lignon.

«Il a tant apporté à l’équipe et à l’ambiance qui régnait à l’époque, rappelle encore Jean-Pierre Sacrispeyre. Il avait un niveau bien supérieur au nôtre, ce qui ne l’a pas empêché de se fondre parfaitement dans le collectif et d’apporter aussi ses qualités humaines. »