Saint-Amans-des-Cots. Au revoir Jean

Jean Salabert était un "enfant du pays" comme on dit par ici. Depuis de nombreuses générations, les racines de sa famille sont ancrées sur les terres de la Besombe et du Baillan en dessous de Cassou du côté paternel (Salabert), et de Golinhac du côté maternel (Costes). S’il est né à Paris en 1937, il a toujours été tiraillé entre la capitale et son Pays comme tous ceux de sa famille. "C’est sur les terres familiales qu’il s’est forgé" se plaisait à dire ses amis.

Jean était un ardent défenseur de sa petite patrie viadénoise. Parisien professionnellement, il n’a jamais manqué de venir y passer ses vacances, en savourant le plaisir de s’y retrouver en famille, toujours entouré de nombreux amis. Et il savait si bien recevoir autour de grands repas avec un mémorable méchoui en 1964.

De 1979 à 1988, il a été président de l’Amicale de Saint-Amans, prenant la succession de son père René et de son grand-père Jean, un des fondateurs en 1910 de l’amicale dont le premier banquet a été donné à Paris au Café de la famille Salabert. Pour la famille Salabert, l’amicale de Saint-Amans est une longue histoire d’amour.

En 1960, Jean épouse Renée Aubry et pour leur plus grande joie, leur foyer s’est égayé de la présence de trois enfants, Laurence née en 1961, Barbara née en 1969 et Delphine née en 1971. Et aujourd’hui de cinq petits-enfants, Jean-Baptiste, Hélène, Jérôme, Nicolas et Clémence.

Avec son air malicieux, l’amitié n’était pas un vain mot pour Jean. Il était dévoué et trouvait toujours plaisir à rendre service. Son entourage disait qu’il ne savait pas dire non, il participait à tous les projets pour lesquels le village et la paroisse le sollicitaient.

Aujourd’hui, nous te disons tous "Au revoir Jean", mais sache que tu resteras toujours dans nos cœurs.