Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : la piscine est fermée pour une période indéterminée

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  • Romain Mallet, employé à la mairie, et les élus Stéphanie Bayol, Jean-Sébastien Orcibal et Jean-Claude Carrié ont constaté les dégâts.
    Romain Mallet, employé à la mairie, et les élus Stéphanie Bayol, Jean-Sébastien Orcibal et Jean-Claude Carrié ont constaté les dégâts. DDM
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Le centre nautique a été victime d’une rupture de canalisation ce week-end.

Après les inondations on la croyait sauvée. Elle est provisoirement sous l’eau. "La piscine sera fermée plusieurs semaines, voire plusieurs mois", annonce sévèrement le maire de Villefranche-de-Rouergue, Jean-Sébastien Orcibal. Ce dimanche, il a été découvert 1,80 mètre d’eau à l’intérieur de la salle des machines, à cause, cette fois, de la rupture d’une canalisation. "Cette salle, c’est le cœur vital du centre nautique", insiste Jean-Claude Carrié, adjoint au maire et délégué à l’urbanisme et aux réseaux. Les moteurs qui y résident sont responsables du traitement de l’eau. Ils garantissent le bon circuit de l’eau, assurent la sécurité sanitaire de l’établissement aquatique.

Infrastructure qui date de 2008

Lors des inondations, il y a une dizaine de jours, "les moteurs avaient été sauvés grâce à l’investissement de tous, rappelle le maire. Les pompiers notamment étaient sur le pied de guerre pour veiller à ce que les machines ne soient pas noyées." Cet événement a révélé deux principaux défauts de l’établissement : la salle des machines n’est pas étanche et il n’existe pas de système d’alarme pour prévenir de l’humidité des lieux. Mais malgré ces problèmes, le centre aquatique était toujours fonctionnel.

Cette fois, la rupture de la canalisation a eu raison des moteurs. Des travaux et la remise en état des moteurs ou leur remplacement s’avère désormais nécessaire. Conséquence qui apparaît encore comme incompréhensible pour le premier adjoint.

"La construction de cet établissement a coûté, en 2008, 8 millions 764 mille euros. Je ne comprends pas qu’aucun système de protection, tel qu’une alarme pour prévenir d’une montée des hautes n’ait été prévue. La salle était censée être étanche, elle ne l’est pas non plus." Et Jean-Claude Carrié d’ajouter amer : "Nous allons devoir réaliser des investissements qui n’ont pas été faits." Le coût des travaux et leur ampleur ne sont pas encore connus par l’équipe municipale qui attend la venue de l’expert de l’assurance. En plus de l’alarme, il faudra équiper la piscine de nouvelles pompes. "Celles existantes ne sont pas d’une dimension assez importante pour refouler l’eau."

Les nageurs seront orientés vers d’autres activités

En attendant, les usagers du centre nautique devront laisser le maillot de bain au placard. "Nous les avons tous appelés individuellement, confie Stéphanie Bayol, adjointe aux sports. C’est un nouveau coup dur." En dépit de la crise sanitaire, Aqualudis restait ouvert pour les sportifs de haut niveau, les étudiants en Staps, mais aussi les publics ayant une prescription médicale. "Nous recevions chaque jour 30 personnes par créneau. Deux à trois créneaux étaient proposés quotidiennement", précise Romain Mallet, chef du service des sports.

Désormais ces personnes vont être redirigées vers d’autres infrastructures sportives. "Nous disposons d’activités en extérieur au stade Henri Lagarde, par exemple", valorise l’adjointe aux sports.

Quant aux employés, dix au sein de l’établissement, un seul restera sur place. "Nous allons discuter avec les autres pour décider ensemble des services dans lesquels ils pourront être redéployés."

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