Najac. De branche en branche, entre terre et ciel pour Tristan Bartheye

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    Tristan Bartheye en action.
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"Paysan des arbres" ! La formule, à elle seule, ne manque pas de piment. C’était en tout cas la définition précise que Tristan Bartheye avait adjointe à une activité professionnelle liant la terre et l’arbre. Lui qui assurait des travaux d’élagage prenant en compte le respect de l’évolution de celui dont les racines courent sous la terre. Depuis Najac, il a désormais élargi un poil plus encore le concept sans sauter du coq à l’âne, mais en allant bien "de branche en branche" avec toujours cette même vision. Avec, en toile de fond, des missions pour le moins acrobatiques. Pas d’échelle, sauf pour quelques travaux qu’il qualifie de faciles, il s’équipe comme s’il devait escalader la face cachée de quelques sommets incontournables.

Scie d’élagage ou tronçonneuse de poche en main, Tristan étudie les branches mortes, dégomme celles qui viendraient épuiser la sève et limiter le port des branches. Qu’il taille, élague, voire, en recours ultime, lorsque la fin définitive a frappé l’arbre, qu’il l’abatte, c’est toujours avec une réflexion forte en bout de ligne qu’il opère. "Mes interventions peuvent aller jusqu’à une étude au cas par cas", précise-t-il.

Tristan Bartheye n’a rien d’un Tarzan. Et s’il saute de branche en branche, c’est bien pour offrir une respiration aux arbres. Paysan, installé un moment en association aux confins de l’Aveyron et du Tarn-et-Garonne, là où la notion de Rouergue prend un air d’universalité, il avait d’ailleurs rejoint l’engagement terrien de la Confédération paysanne.

Dans la foulée, il a regardé son futur droit dans les yeux. "J’ai toujours été accroché aux arbres", s’amuse-t-il encore aujourd’hui.

Nanti d’une formation à l’école corrézienne du bois de Meymac, la passion en prime, il s’est lancé dans des travaux dévolus aux élagueurs grimpeurs. Un travail "sur corde", entre terre et ciel, dans lequel l’autodidacte qu’il est pour parti, "un diplôme ne fait pas l’artisan", se complaît. "Lors des premiers chantiers que l’on m’a confiés, il fallait que je me pose les bonnes questions", sourit-il, riche d’une expérience qui se façonne avec le temps.

Contact : 06 89 81 33 54.

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