Millau. Un regard sur l’extérieur en noir et blanc et en couleurs
Jean Milleville expose des photographies de rue furtivement captées au cours de 50 ans de voyages plus ou moins lointains, au Salon, 25 rue Antoine-Guy à Millau, du 25 février au 20 mars, visible les jeudis, vendredis et samedis, de 15 heures à 18 heures. Le vernissage est prévu le 27 février, à 15 heures.
"J’ai commencé la photo à une époque où les photographes étaient peu nombreux et où en France on encensait les photographes humanistes comme Doisneau, Cartier Bresson, Ronis, Boubat, raconte Jean Milleville. Mes voyages n’ont été qu’un prétexte à voler des images dans un monde non encore mondialisé dans lequel la voiture américaine avait l’air américaine et où les téléphones portables n’avaient pas encore envahi l’espace public. Les gens semblaient indifférents, parfois même amusés, d’être pris en photo. On ne parlait pas du droit à l’image. J’en ai lâchement profité pour leur dérober une part d’intimité. Depuis, les photographes humanistes sont morts et la rue a beaucoup changé. Si photographier était l’objectif principal de mes premiers voyages, j’ai peu à peu espacé les prises de vues jusqu’à parfois oublier d’emporter un appareil photo. Mais bon, on ne va pas s’apitoyer sur le spleen des vieux photographes de rue. Ils n’ont qu’à se recycler dans la photo animalière… Enfin tant qu’il en reste, des animaux. "
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