Rodez. Football : Mathieu Rufié, l'entraîneur des Ruthénoises, se dit "soulagé et impatient"

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  • Mathieu Rufié, entraîneur des Rafettes.
    Mathieu Rufié, entraîneur des Rafettes. Photos Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Mickaël Nicolas

Les Rafettes ont appris la semaine dernière que leur championnat pourra reprendre. Ce sera soit le 18 avril, si la coupe de France reprend, soit au mois de mars. En attendant d’en savoir plus sur le calendrier, les Ruthénoises ont retrouvé le chemin des stades de manière assidue. Leur entraîneur Mathieu Rufié fait le point..

Quel a été votre première réaction à l’annonce du retour à la compétition ?

Une surprise en premier lieu, mais surtout un grand soulagement. Nous l’espérions sans trop s’y attendre. S’entraîner sans réel objectif commençait à devenir lassant pour tout le monde. L’ensemble du groupe est très heureux de pouvoir retrouver le rectangle vert.

Un retour qui devrait avoir lieu six mois jour pour jour après la dernière rencontre disputée (à Yzeure le 18 octobre 2020, défaite 2 à 0).

Oui, la coupure a duré plus de quatre mois. Nous étions déjà dans l’inconnu quand nous avons repris cette saison. Là, c’est encore plus long, six mois se seront écoulés entre les deux rencontres. Forcément, les cartes sont redistribuées. Tout le monde est impatient et nous allons nous nourrir de cela.

De quelle manière reprend-on après une si longue interruption ? Quel est l’état de forme des troupes ?

Même si la forme est bonne, cela manque de rythme. Les joueuses se sont investies malgré l’arrêt des compétitions. Nous avons six semaines devant nous, dans le cas d’une reprise le 18 avril.

Avez-vous peur qu’il y ait de la casse, physiquement ?

Avec le staff, nous allons travailler pour limiter les risques.

La reprise du championnat est envisagée le 18 avril si la coupe de France reprend. Dans le cas contraire, au mois de mars. Comment s’adapter à l’incertitude de la date ?

Justement, l’inconnu est là. Nous sommes toujours dans l’attente des décisions pour la coupe de France, le calendrier pourrait de ce fait être modifié. Nous gérons au mieux en attendant d’en savoir plus.

Quelles seront les obligations en amont et pendant les rencontres ?

Ce sera exactement le même protocole que pour la coupe de France. À savoir, les tests PCR trois jours avant la rencontre, le huis clos, etc.

Avez-vous eu l’officialisation de la reprise sous la forme d’une poule d’accession et une poule de maintien à l’issue des matchs aller ?

Oui, c’est exactement comme ça. Nous terminons la phase aller et ensuite nous évoluerons dans l’une des deux poules, en conservant les points acquis lors de la première phase.

Que vous inspire cette formule ?

Elle est la plus adaptée à l’heure actuelle. Il va falloir suivre l’évolution sanitaire. Le gouvernement a durci le ton ce jeudi et certains départements sont confinés. La reprise est annoncée, nous nous en réjouissons et nous allons tout faire pour être prêt le 18 avril ou avant.

Quel sera l’objectif ?

Même si nous avons terminé par un faux pas, nous devrons être dans la lignée de notre début de saison. Nous devons rebasculer dans le positif dès la première rencontre. Surtout avec le maintien des points pour la deuxième phase, il faudra faire le plein. Dans l’état d’esprit, nous y sommes. Les filles sont soulagées de reprendre, impatientes. La reprise va faire du bien à tous.

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