Les salariés de Sam viennent faire du "pétard" à Rodez

  • 214 fois "-1" au menu des salariés de Sam ce jeudi matin à Rodez.
    214 fois "-1" au menu des salariés de Sam ce jeudi matin à Rodez. CP - MR
  • CP - José A. Torres
Publié le , mis à jour
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Peu contents de l'offre de reprise prévoyant la suppression de 214 postes au sein de leur entreprise, les salariés de Sam Technologies se sont rendus ce jeudi à Rodez pour manifester alors que se tient une table ronde les concernant.

C'est au son des pétards que quelques centaines de salariés de Sam (450 selon les premiers chiffres de la police) se sont rassemblés sur la place des Rutènes de Rodez ce jeudi matin à 10h30, arborant chacun sur eux une pancarte "- 1", allusion aux 214 emplois (sur 365 qui devraient être sacrifiés avec l'offre de reprise de leur entreprise.

Ce rassemblement à Rodez, sous l'oeil d'un escadron de gendarmes mobiles, est due à la tenue, dans la salle des fêtes toute proche, d'une table ronde réunissant les services de l’État, les représentants du groupe Renault, les élus locaux ainsi que les représentants syndicaux pour discuter de l'avenir de Sam Technologies. Les salariés comptent se faire entendre, et encourager de vive voix leurs représentants, entrés dans la salle des fêtes sous les applaudissements. Ce sera des sifflets pour la préfète de l'Aveyron, juste avant le début de la table ronde. pour Sébastien Lallier, délégué CGT Sam, "ces licenciements ont un visage, ce n'est pas simplement un chiffre (...) Il faut se battre sinon nos territoires vont mourir à petit feu".

Quelques dizaines de salariés de Bosch, où au total 750 emplois doivent être supprimés, se sont joints à ceux de Sam. Ainsi que des élus, comme Christian Teyssèdre, maire de Rodez, qui soutient autant les salariés de Sam que ceux de Bosch. Et qui revient sur la déclaration ce mercredi de Bruno Le Maire à propos de l'usine castonétoise : "S'il considère que sauver le site, c'est autoriser 70 % de suppressions d'emplois, on ne parle pas le même français. Plus encore, on n'a aucun investissement de prévu, rien n'est garanti sur personne dans les 500 emplois qui restent".

 

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