Bozouls. Aux Caselles, Jean-Marie Robert Delsol a soufflé ses 100 bougies
Les résidents de la maison d’accueil des Caselles se sont rassemblés vendredi dernier en présence de Gérard Descrozailles (président de la structure) et de Pierre Roux (directeur de l’Ehpad) dans les conditions sanitaires en vigueur, pour souhaiter un bon anniversaire à Jean-Marie Robert Delsol.
Jean-Marie est né le 1er mai 1921 à Aurillac (Cantal). Fils unique, son père était grossiste en fromage et sa mère l’aidait à la comptabilité. M. Delsol est passé par l’école Saint-Eugène, une école privée (sa maman était très croyante). "Je détestais cette école et les moyens qui étaient employés pour nous éduquer et, un jour j’ai décidé de ne plus y revenir. Je suis donc allé dans une école professionnelle pour y apprendre l’industrie laitière", explique-t-il. Il a travaillé dans une beurrerie, en attendant d’être appelé pour les chantiers de jeunesse où la vie était rude et peu souple. Un jour, son professeur de l’école de laiterie lui proposa un poste de contrôleur de lait en Aveyron. Mais la guerre arriva et Jean-Marie ne voulait pas rejoindre la STO en Allemagne. C’est alors qu’il rentra en toute discrétion en résistance dans le maquis de la forge et fut décoré de la croix de guerre et il reprit à la fin du conflit son travail en Aveyron. Une vie bien remplie. Il a eu quatre enfants. Veuf, il est ensuite entré aux Caselles dont il apprécie la convivialité et l’accueil. "Quand on vous voit, on n’a plus peur de la vieillesse. Il y a eu le siècle des lumières, aujourd’hui c’est le siècle de M. Delsol", a conclu Gérard Descrozailles.
Gâteau et boissons ont été servis aux résidents afin de bien souligner l’anniversaire du centenaire.
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