Rodez : Chaissac et CoBrA à partir du 16 novembre au musée Soulages

  • Une œuvre de Constant Anton Nieuwenhuys. Le mouvement CoBrA est né à Paris, en 1948.
    Une œuvre de Constant Anton Nieuwenhuys. Le mouvement CoBrA est né à Paris, en 1948.
Publié le
Salima Ouirni

La nouvelle exposition temporaire est prévue du 16 novembre au 8 mai. Elle est consacrée à Gaston Chaissac, artiste français, et au mouvement artistique CoBrA, né en réaction à la querelle entre l’abstraction et la figuration.

Alors que l’exposition estivale, dédiée à Gilles Barbier et au chat de Geluck, bat son plein, on connaît d’ores et déjà la thématique de l’exposition temporaire d’hiver. Elle sera dédiée à l’artiste Chaissac et au mouvement CoBrA.

Gaston Chaissac, peintre (et poète) français (1910-1964) est aussi connu pour ses écrits épistolaires. C’est l’une des figures de l’art brut. Il rencontrera le mouvement CoBrA – dont le nom s’inspire des villes dont sont originaires plusieurs artistes (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam).

Cette exposition présentée en collaboration avec le Kunstmuseum de la Haye (Pays-Bas) aura lieu du 16 novembre au 8 mai. Elle fera suite à l’exposition actuelle (CoBrA en Chaissac) se déroulant à la Haye, jusqu’au 19 septembre. L’accrochage au musée de Rodez comportera 110 peintures, dessins, collages, objets (des totems notamment) issus de collections privées majeures, de musée néerlandais, principalement du KMDH de la Karel Appel Foundation. Les œuvres du mouvement CoBrA proviennent, quant à eux, de fonds privés exceptionnels (de la Suisse notamment) ou de collections publiques françaises, dont le musée de l’Abbaye Sainte-Croix des Sables- d’Olonne et de galeries de références pour les œuvres de Gaston Chaissac. Benoît Decron, directeur du musée Soulages, commissaire de l’exposition a placé cet événement sous la thématique du serpent. Un thématique clin d’œil au mouvement CoBrA bien sûr mais aussi au personnage-serpent de Gaston Chaissac. "Le serpent est là, lové, déroulé, comme un emblème et comme un itinéraire créatif qui n’a rien de rectiligne ni de convenu. On a parlé de chaos, mais celui-ci a tout d’une spontanéité reconstructive et accouche de recherches cohérentes. Dans son poème, L’ode à l’ogre, Gaston Chaissac écrivait : le chant de l’oiseau encagé avec le serpent repu, voilà mon art. Gens qui passez, écoutez ma voix dans la foire. Cohue serpentante…", écrit Benoît Decron, actuellement commissaire invité de l’exposition à La Haye.

L’exposition promet des rencontres surprenantes avec des artistes hors du commun (comme Appel, Constant, Corneille, Christian Dotremont et Asger Jorn…) ayant en commun la couleur intense, et une certaine contestation.

Encore une fois, le musée Soulages ouvre les horizons pour se cultiver et partager les grandes expositions européennes avec les Aveyronnais et les touristes.

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