Rugby : dans le Tarn, LSA espère continuer sur sa lancée

On ne change pas une équipe qui gagne. Tel pourrait être l’adage du Lévézou Ségala Aveyron (LSA) XV pour cette deuxième rencontre de la saison, chez les Tarnais de Saint-Sulpice. En effet, à part quelques aménagements techniques, dont l’entrée de Jourdas au centre, en lieu et place de Barascud, légèrement blessé, ainsi que le remplacement de Cransac par De Bancarel et de Cros par Mader, le staff technique a reconduit le groupe qui s’est imposé 17-14 contre les Argelésiens, dimanche dernier.

"Le groupe a été vaillant et a montré qu’il savait s’adapter, souligne Ruan Lamprecht, l’un des tacticiens cassagno-réquistanais. Il est important d’avoir une base solide sur laquelle s’appuyer."

S’adapter aux adversaires

Mais face à une équipe de Saint-Sulpice, qui joue son premier match à domicile après avoir fait douter les Agathois jusqu’au dernier quart d’heure (score final 22-9 pour Agde), la tâche ne sera pas facile pour les Aveyronnais.

"Nous ne devons pas faire de complexe à l’extérieur. D’ailleurs, nous ne parlons plus de match à l’extérieur ou à domicile, mais tout simplement de match à jouer et à gagner, insiste le cadre. Cette semaine, lors des entraînements, les joueurs ont clairement exprimé leur volonté de continuer sur la lancée."

Pour cette rencontre, une nouvelle fois, et même si certains enchaînements ont été travaillés : il n’y aura pas de tactique précise. "Il faudra s’adapter en fonction des circonstances."

L’adaptation semble être le maître mot du staff ségali, qui veut une équipe capable d’évoluer et de sortir des schémas en fonction du jeu développé par l’adversaire. "Nous avons un groupe qui en a les moyens et en qui j’ai une totale confiance, bien au-delà d’ailleurs des 22 qui sont sur la feuille de match." Les Ségalis se rendent donc dans le Tarn avec pour ambition de faire le meilleur match possible. "Nous ne parlons pas de bonus défensif ou autre, mais bien de gagner. Pendant les entraînements, nous essayons de donner les clés, mais sur le terrain, la solution appartient aux joueurs", assure Ruan Lamprecht.