VIDEO - Rodez : les salariés de l'usine Sam de Viviez s'installent durablement devant la préfecture

  • Massés devant la préfecture de Rodez, les salariés de Sam sont bien décidés à se faire entendre.
    Massés devant la préfecture de Rodez, les salariés de Sam sont bien décidés à se faire entendre. Centre Presse - Olivier Courtil
  • Massés devant la préfecture de Rodez, les salariés de Sam sont bien décidés à se faire entendre.
    Massés devant la préfecture de Rodez, les salariés de Sam sont bien décidés à se faire entendre. Centre Presse - Olivier Courtil
  • Massés devant la préfecture de Rodez, les salariés de Sam sont bien décidés à se faire entendre.
    Massés devant la préfecture de Rodez, les salariés de Sam sont bien décidés à se faire entendre. Centre Presse - Olivier Courtil
Publié le , mis à jour
Olivier Courtil

À l'appel du syndicat CGT, entre 100 et 150 salariés et soutiens de l'usine Sam de Viviez ont dressé leur tente devant la préfecture ruthénoise. 

"Je suis Sam" affiché dans le dos, panneaux déposés au pied de la préfecture portant l'inscription "Travailler encore", tentes dépliées pour partager soupe et café, salariés et proches de la Sam témoignent de leur volonté d'être entendus par l'Etat dans leur mouvement social débuté le 4 février dernier. "Ici, c'est chez nous. On ne va rien casser, on s'installe jour et nuit tant que l'Etat n'imposera pas à Renault l'offre déposée", déclare David Gistau, élu CSE à la Sam et secrétaire départemental CGT.

Pour rappel, l'entreprise du bassin, qui compte 350 salariés, est spécialisée dans des pièces de fonderie pour véhicules Renault. "On attend le ruissellement des cinq milliards d'euros attribués par l'Etat à Renault. On demande à respecter les 40 millions de chiffres d’affaires attribués à la reprise de 250 salariés et du maintient du bureau d'études", clame le responsable syndical, dans une ambiance qui reste bon enfant. "On veut continuer à travailler dans le bassin, nous sommes une famille", glisse Véro, salariée depuis un quart de siècle à Viviez. Cette dernière, à l'instar de ses collègues présents, "demande à conserver le droit de travail. Un combat juste, on est là pour se faire entendre."

A lire aussi : Viviez : l'avenir de la fonderie SAM suspendu à la décision de Renault, les salariés en colère

Dans le bruit assourdissant des rehausses - outils fondus dans l'usine - entrechoquées par des dizaines de salariés, la préfète risque de connaître une nuit blanche, et peut-être bien d'autres encore. "À vendredi Roselyne", est-il ainsi inscrit sur l'un des panneaux, clin d'œil à la venue de la ministre de la Culture en fin de semaine sur le piton ruthénois.

A lire aussi : Viviez : une nouvelle attente insupportable pour les salariés de Sam Technologies

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Les commentaires (1)
cransac1948 Il y a 2 années Le 23/11/2021 à 17:56

De tout cœur avec eux !!!