Aveyron : Biocoop lance le local Friday pour la biodiversité

  • Rodolphe Liozon, président de la LPO Aveyron, Aurélia Seigneurbieux, responsable du magasin Biocoop à Villefranche et Anne Borain, du Biocoop de Rodez.
    Rodolphe Liozon, président de la LPO Aveyron, Aurélia Seigneurbieux, responsable du magasin Biocoop à Villefranche et Anne Borain, du Biocoop de Rodez.
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Les Biocoop de l'Aveyron et du Lot proposent de donner du sens à son acte d'achat ce vendredi et samedi. L'intégralité des marges issue de vente de produits locaux sera reversée à Ligue pour la protection des oiseaux.

C'est une action inédite qui est proposée dans les onze magasins de la coopérative Biocoop en Aveyron et dans le Lot ce vendredi et samedi. "Le local Friday est une alternative, un pied de nez au black Friday pour redonner du sens à son acte d'achat", résume Aurélia Seigneurbieux, responsable du magasin Biocoop de Villefranche-de-Rouergue, à l'initiative de cette opération. 

Cette opération consiste à acheter pendant ces deux jours dans les magasins Biocoop des produits locaux dont les marges effectuées seront reversées à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) pour financer trois projets. Une urne sera disposée dans les onze magasins pour voter soit pour favoriser la faune dans le bâti, soit aider des animaux en détresse, soit aider les agriculteurs volontaires à améliorer la biodiversité dans leur ferme à travers des chantiers de restauration. "C'est un soutien moral énorme que la Biocoop s'intéresse à la LPO. On a des accointances. De nombreux adhérents de la LPO sont sensibilisés à consommer bio et local. Le local nous parle. C'est un très beau partenariat qui nous permet d'avoir un peu d'indépendance pour financier nos actions", souligne Rodolphe Liozon, président de la LPO Aveyron qui reçoit plus de 200 appels par an pour des oiseaux blessés.

En Aveyron, les Biocoop partenaires sont à Millau, Rodez, St-Affrique et Villefranche-de-Rouergue. L'an dernier, cette action menée uniquement en Aveyron avait permis de recueillir 4000€. "C'est un acte militant car il faut continuer à relocaliser nos achats, favoriser les circuits courts pour soutenir nos paysans, nos fermes, notre biodiversité", conclut Anne Borain, responsable depuis 21 ans du magasin Ruthénois.

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