Course à pied : la Pouncho Clock, vers une folle première à Millau

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  • Lors du dernier festival des Templiers, la Puncho avait été gravie par les participants. Cette fois, le froid et même la neige devraient être de la partie.
    Lors du dernier festival des Templiers, la Puncho avait été gravie par les participants. Cette fois, le froid et même la neige devraient être de la partie. ML - THEO COSTECALDE
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Maxime Cohen

Enchaîner un effort technique pendant 24 heures. C’est le défi qu’auront les 150 participants de la première édition de la Pouncho Clock, ce week-end des 27 et 28 novembre à Millau.

Elle devait avoir lieu l’an passé mais a été annulée, comme un grand nombre de courses. L’idée est née dans la tête de Lionel Planes et de l’équipe de l’Association sportive des grands causses, qui aime ce format de course. La grille de départ est complète. "On a même dû refuser des inscriptions, reconnaît Lionel Planes. 100 personnes courront en solo, le reste en équipe de trois. " Le principe est simple. Tourner sur la Pouncho chrono, boucle bien connue des Millavois. Soit 6 km et un dénivelé qui frôle les 500 m. Et un bon sentier technique. La base de vie sera au Golf Café, en bas. Et là encore, l’équipe organisatrice n’a pas fait les choses à moitié. "On a même vu un peu gros je pense", sourit l’organisateur. Au menu, tripoux, aligot, charcuterie, une broche… "Il y a aura aussi un ravitaillement sportif, pour ceux qui viennent pour la performance ", rassure-t-il. Sur ce volet, il y aura aussi des clients, attendus pour faire tomber les records des locaux. Guillaume Calmettes partira avec cette pancarte dans le dos. Le traileur originaire du Béarn a le record français de la distance parcourue sur la Barkley, la course la plus dure au monde. "Il est habitué à ce format de course, ça nous donnera une information significative sur la difficulté de l’épreuve", éclaire Planes.

Froid et neige attendus

En termes de conditions, la pluie de ces derniers jours a rendu le sentier de la descente glissant, comme les traileurs l’aiment à cette période de l’année. " Elle va être compliquée mais une fois que les coureurs l’auront prise une fois, ils feront attention pour les prochaines. Je pense que si on avait fait un format de course, classique, d’une seule boucle, il y aurait pu avoir plus d’accidents. Je ne suis pas plus inquiet que ça." Quelques flocons de neige pourraient même s’inviter à la fête. Pour cette première, les coureurs en solo seront inscrits sur les deux formats : celui du dernier trailer debout (pour lequel il faut effectuer chaque tour en moins d’une heure) et le format classique. Parmi les figures locales qui se sont engagées, Stéphane Houbre, "un Saint-Affricain qui est amoureux de la Pouncho et qui aura l’avantage du terrain ", note le président de l’association et "des coureurs de Rodez qui sont venus faire les reconnaissances". "À partir de cinq heures de courses il fera nuit, c’est un vrai avantage de savoir où on met les pieds ! " Le départ est donné ce samedi, à midi.

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