Estaing. Châtaigneraie et estofinade au menu des aînés

  • Une sortie découverte et gourmande pour les adhérents du club des aînés.
    Une sortie découverte et gourmande pour les adhérents du club des aînés.
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CORRESPONDANT

Jeudi 18 novembre, le club des Aînés ruraux d’Estaing avait programmé une journée de découverte de la châtaigne et un déjeuner estofinado.

C’est à Mourjou dans le Cantal que deux bénévoles guides ont conté l’histoire de la châtaigne en extérieur et dans les maisons aménagées en musée. On sait à présent que le châtaignier est arrivé dans nos régions en provenance du Levant. Il s’est acclimaté dans nos régions de moyenne montagne et a procuré aux hommes et aux animaux nourriture. De même, son bois a été utilisé en douves de tonneaux, échalas, bois de chauffage… On connaît dans la région des sécadous dans lesquels, il y a des décennies, séchaient les châtaignes pour être consommées l’hiver. En 1321, un parchemin en latin indiquait qu’un paysan devait à son seigneur deux setiers de châtaignes (soit de nos jours 200 kg) c’est dire la valeur des châtaignes en ce temps-là. Aujourd’hui, 11 000 tonnes de châtaignes sont récoltées en France mais on en importe bien plus encore. Rester fidèles aux producteurs locaux où l’on peut trouver confitures, liqueurs, marrons entiers sans oublier la farine de châtaigne.

Un grand merci aux bénévoles qui ont fait découvrir cet écomusée, la boutique de Colette Castanier avec ses produits des années 1900. Le périple à Mourjou s’est terminé par une dégustation de châtaignes grillées.

Ce fut ensuite le déjeuner à St-Julien-de-Piganiol pour la traditionnelle estofinado. Un repas goûteux, avec entre autres mets, poule farcie, rosbeef et excellente estofinado. Le sympathique chauffeur a fait découvrir aux membres du club un site magnifique qu’est le château de Gironde, sa chapelle que l’on peut visiter et la vue magnifique sur la vallée du Lot.

Les nouveaux adhérents du club, comme les anciens, ont apprécié cette journée faite d’échanges, de découvertes tant historiques et visuelles que gastronomiques.

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