Rodez : au haras, un lieu désormais dédié à la vie étudiante

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  • Plusieurs soirées ont été organisées par l'Afev, à Station A.
    Plusieurs soirées ont été organisées par l'Afev, à Station A. Centre Presse - Philippe Henry
Publié le , mis à jour

L’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville) a lancé son tiers-lieu,à Station A, pour permettre aux étudiants de la ville de se retrouver, partager un moment, une soirée où plancher sur leurs travaux universitaires.
 

Un lieu où les étudiants ruthénois peuvent partager des moments de convivialité, passer une soirée ensemble, mais aussi plancher sur leur travail universitaire. « Dans beaucoup de villes, ce genre d’endroits manquent, déplore Amélie Carabasse, chargée de développement local pour l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville). À Rodez, le foyer de l’IUT de Champollion est fermé depuis deux ans, et il manque clairement de lieux où les étudiants peuvent se retrouver. Dans plusieurs universités, des tiers-lieu étudiant ont été créés. »


Ainsi, l'ancien haras national de la rue Vieussens, qui abrite aujourd’hui Station A, accueille depuis la rentrée un véritable « tiers-lieu étudiant », se félicite Amélie Carabasse.


Du lundi au jeudi, de 13 heures à 19 heures, les étudiants sont invités à venir boire une boisson chaude (à moins de 1 €), réviser ou tout simplement se retrouver. Et, tout récemment le Secours populaire a fait un don de matériel informatique. « La fracture numérique est une réalité chez de nombreux étudiants, assure la responsable du développement local de l’Afev. Et nous sommes là aussi pour les aider, les aiguiller dans leurs études. »

Depuis le lancement de ce tiers-lieu étudiant, « nous avons déjà pu organiser plusieurs soirées. Près de 200 étudiants sont déjà passés par ici. Des enseignants sont également venus donner des cours au haras. C’est un lieu qui nous convient parfaitement ».
Et puis, l’essence même d’un tiers-lieu, celui d’un modèle qui permet aux étudiants de s’engager autrement et de favoriser le lien social, l’intégration et l’esprit de communauté, mis à mal par la pandémie de Covid-19, permet aussi « de rencontrer des professionnels, d’échanger. Beaucoup de personnes gravitent autour des tiers-lieu et c’est très enrichissant pour les étudiants ».


« L’Afev, au niveau national, nous encourage à expérimenter ce genre d’initiative, poursuit Amélie Carabasse, lorsqu’elles n’existent pas dans les villes. Nous espérons ainsi poursuivre cette dynamique car il y a une réelle demande auprès des étudiants. »
 

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