Espalion : une ouverture de la pêche sous le vent et en demi-teinte

  • Guy avait accompagné son petit-fils taquiner la truite.
    Guy avait accompagné son petit-fils taquiner la truite. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Ce samedi matin, les fines gaules avaient rendez-vous avec les truites. Avec plus ou moins de réussite mais toujours le même plaisir.

Ce n’est plus comme dans le bon vieux temps ! Il y a 30 ans, pour Jean, grand pêcheur invétéré qui attend cette année les beaux jours pour prendre son permis mais venu aux nouvelles, les bords du Lot à Espalion ressemblaient à un concours de pêche et chacun avait son panier bien garni. Ce samedi matin, petit vent glacé oblige, les adeptes pouvaient facilement choisir leur (bon) emplacement et… devaient se contenter, au mieux, de deux ou trois poissons. Pour la troisième année consécutive, Elio avait donné rendez-vous à son grand-père aux pieds de la statue du scaphandrier pour partager une passion commune. Après avoir minutieusement préparé son matériel depuis quelques jours, permis en poche, chacun a tenté sa chance au leurre ou au ver pour espérer une petite montée d’adrénaline lorsque le bouchon commence à s’animer. L’histoire retiendra que pour cette année l’élève sera un peu plus habile (ou chanceux) que son maître.

Quelques dizaines de mètre en amont, Pascal n’avait pas encore eu la moindre touche. Et pour cause, il avait eu le "plaisir" d’observer une loutre en action qui s’avérait une redoutable concurrente. En aval du pont, quelques pêcheurs expérimentés et bien équipés avec des cuissardes pouvaient s’aventurer, explorer l’aval de la chaussée du moulin. Avec une belle mouchetée en récompense au bout. Sur le chenal, Jonas et son copain Bozoulais Élie avaient décidé de reporter à l’après-midi la pêche à la truite en taquinant le poisson blanc.

Des parcours pour tous les goûts

L’occasion de s’offrir la joie de remonter une prise… avant de la remettre à l’eau.

Ceux qui ont préféré tenter leur chance en arpentant les Boraldes descendant de l’Aubrac, domaine privilégié des belles farios sauvages, n’ont guère eu plus de réussite. Une touche par-ci par-là et en général quelques truites au fond du panier. Peu de bredouilles mais pas de risque de dépasser le quota journalier ! Mais parfois le petit plaisir à midi du rendez-vous avec quelques amis pour partager, bien à l’abri, un bout de saucisson, une bonne bouteille, un café bien chaud sorti du thermo. Car l’ouverture de la pêche peut être aussi prétexte à un moment de convivialité à défaut de remplir le panier.

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