Handball : pour Raphaël Geslan, le Roc "a largement atteint les objectifs" à trois matches de la fin de saison
Le Roc (3e) de l’entraîneur Raphaël Geslan reçoit l’entente Charente (2e) samedi 30 avril (19 heures) à l’Amphithéâtre de Rodez. Un duel de taille pour les deux équipes de Nationale 2 qui sont à égalité de points et qui visent la première place occupée par Tardets.
Comment abordez-vous la réception de Charente pour ce match charnière ?
On l’aborde en confiance, car pour l’instant on est sur une bonne série et les gars travaillent bien. On reste concentré sur l’ensemble des matches même si, la semaine dernière (à Libourne, 27-30), on n’a pas fait une prestation digne des deux précédentes. Les gars ont à cœur de faire une belle prestation demain (ce soir).
Comme les deux autres équipes à 45 points, Charente et Bruges/Lormont, vous dépendez des résultats de Tardets pour la montée en N1. Pensez-vous que les Basques peuvent défaillir d’ici la fin de la saison ?
On dépend aussi des résultats de Bruges, au goal-average particulier, on est moins bien que lui. Donc il faut qu’il fasse au moins un match nul pour qu’on passe devant, en imaginant qu’on gagne tout. On dépend de ces deux équipes et il faut espérer un faux pas des deux. En sachant que la dernière journée, c’est Tardets – Bruges, alors il y en aura forcément un des deux qui va gagner.
Pour ce qui est de Tardets, j’aurais dit que non, je ne les voyais pas défaillir, mais son gardien, François Plagnard (Espalionnais et 2e meilleur portier de la poule et 3e du championnat), s’est blessé lors du dernier match. Et a priori, il ne devrait pas revenir. Ça peut changer la donne*. Sur les trois matches restants, je pense que le seul faux pas que pourrait faire Tardets serait à L’Union (le 14 mai).
À trois matches de la fin du championnat, le Roc est-il en bonne voie pour remplir ses objectifs de la saison ?
On a largement atteint les objectifs. Je suis arrivé en septembre, je n’ai pas fait la prépa, j’ai pris les gars comme ils avaient l’habitude de jouer avant la période Covid-19. Donc on a pu mettre les choses vraiment en place à partir de janvier. Et ça me paraît être sur une pente ascendante. Les joueurs voient qu’ils progressent individuellement et collectivement. Là-dessus, on est dans les clous. Sportivement, on voulait finir dans les quatre premiers et on est bien parti pour le faire. Et sur la montée, le fait de pouvoir la jouer jusqu’à la dernière journée nous met un peu plus de motivation. Ça garde les gars bien concentrés et c’est plus facile pour moi de continuer le travail et d’investir sur la saison prochaine en même temps.
Justement, que vous montiez ou pas, avez-vous déjà commencé à préparer la prochaine saison ?
Oui, on a commencé à travailler le recrutement. Effectivement, on organise les choses pour monter l’année prochaine. Et si on devait, par miracle, monter cette année, il faudrait qu’on se pose sérieusement. Car la N1 va passer à quatre poules. Il va y avoir plus de descentes que les années précédentes avec la poule en moins. Ça veut dire que le niveau va se resserrer un peu. Si on veut se maintenir, le groupe actuel a besoin d’être renforcé avec des joueurs d’expérience. D’autant qu’on a des départs. Pierre Palmier part pour des raisons professionnelles. Jean-Pascal Navarro, qui nous a donné un coup de main, va aussi s’arrêter. Et Aurélien Simon va prendre sa retraite sportive. Ce sont des postes clés, donc il faut qu’on recrute.
La semaine dernière, Aurélien Simon regrettait qu’il y ait eu "du retard à l’allumage" avec votre recrutement mi-août. Êtes-vous frustré par le début de championnat ?
On risque de regretter notre défaite à domicile contre L’Union (28-30, le 23 octobre). D’avoir mené de sept buts et de perdre comme ça à la fin, c’est sûr que ça peut nous coûter très cher dans la tête. Mais ça fait partie des aléas sportifs.
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