Smic, retraites, fonction publique : à quoi s'attendre au début du prochain mandat d'Emmanuel Macron ?

  • Emmanuel Macron a promis pour le début de son prochain quinquennat des revalorisations de revenus sur lesquels l’Etat est en mesure d’agir face à l'accélération de l'inflation. 
    Emmanuel Macron a promis pour le début de son prochain quinquennat des revalorisations de revenus sur lesquels l’Etat est en mesure d’agir face à l'accélération de l'inflation.  Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Emmanuel Macron, réélu à la présidence de la République dimanche 24 avril, et dont le second mandat « commencera au plus tard le 13 mai », a promis pour le début de son prochain quinquennat des revalorisations de revenus sur lesquels l’Etat est en mesure d’agir face à l'accélération de l'inflation. 

Revalorisation des retraites de base 

Le chef de l’Etat a annoncé sur TF1 le 6 avril, à quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle, une revalorisation des retraites de base, soit celles versées par la Sécurité sociale, « dès cet été ». La hausse sera dans l’« ordre de grandeur » de 4 %, a fait savoir le lendemain sur France Info le ministre de l’Economie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, qui n’a pas voulu « donner de chiffre précis, parce que ça dépendra de l’évolution de l’inflation dans les semaines qui viennent ».

Une telle « mesure d’urgence » et « de justice » pourra précéder une éventuelle nouvelle hausse le 1er janvier 2023. « Il peut parfaitement y avoir une nouvelle indexation », a-t-il souligné.

Emmanuel Macron n’a pas promis de hausse de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, ancien minimum vieillesse).

Mesures en faveur des rémunérations de la fonction publique

Entre les deux tours de l’élection présidentielle, le 15 avril, il a détaillé le 15 avril sur France Info les mesures qu’il souhaite voir mises en œuvre en faveur des rémunérations des fonctionnaires.

« L’indice minimum de traitement de la fonction publique sera lui-même revalorisé », a-t-il fait savoir, en application de la revalorisation automatique du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) de 2,65 % le 1er mai. Une telle mesure va bénéficier aux fonctionnaires de catégorie C, les moins bien payés.

Le candidat a promis pour « l’été […] une réforme complète des grilles et de l’organisation de la fonction publique », après concertation et négociation. Selon Emmanuel Macron, « le système en catégories C, B et A a beaucoup de rigidité, on voit bien, et est un peu à bout de souffle »« Et ensuite, il y aura en effet une revalorisation du point qui doit se faire de telle sorte qu'il rattrape, il permette d’accompagner si je puis dire les éléments de pouvoir d’achat », a expliqué le candidat, sans se risquer à évoquer un « chiffre », qui « sera un peu le fruit de la négociation ».

Pas de coup de pouce au Smic

Si le Smic doit grimper automatiquement le 1er mai, l’éventualité d’un coup de pouce, soit une hausse du salaire minimum en dehors des revalorisations liées à l’inflation, ne figure pas parmi les promesses de campagne d’Emmanuel Macron.

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