Capdenac-Gare. Tennis : l’ascenseur pour Capdenac ?

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  • L’Argentino-Polonais Mariano Kestelboim est de retour ce dimanche pour Capdenac.
    L’Argentino-Polonais Mariano Kestelboim est de retour ce dimanche pour Capdenac. CPA - Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

Si la première place de poule en National 4 est quasiment hors de leur portée à l'abord de cette 5e et dernière journée, les Capdenacois ont tout intérêt à s’imposer le plus largement possible ce dimanche 29 mai à Chevreuse pour espérer retrouver tout de suite le National 3.

Un mois et c’est déjà fini. Cinq journées comme autant de dimanches de mai pour les tennismen de Capdenac qui ont retrouvé cette année les interclubs et le National 4, trois ans après (satané Covid !) les avoir laissés avec un triste bilan en N3, marqué par une relégation. Alors ce dimanche (dès 9 heures), dans les Yvelines sur les terrains extérieurs en quick de Chevreuse (4e), Mayron Riols et sa bande vont tout faire pour clore ce chapitre 2022 sans avoir de regrets.

Pour cela, il leur faudra s’imposer, certes. Mais avec un score large, voire le plus large possible, soit 6-0 (pour rappel, quatre simples et deux doubles). En effet, si la première place semble hors de portée avec les leaders Marseillais de La Fourragère que l’on voit mal aller perdre du terrain chez l’avant-dernier Grenoble, leur actuelle deuxième place (sur six) de poule n’est, elle, synonyme de montée que pour les cinq meilleurs des 21 poules. "On va déjà tâcher de s’imposer. Si on nous avait dit il y a un mois qu’on serait aujourd’hui dans cette situation, on aurait signé tout de suite, tempère le président Philippe Perrier, du voyage en Ile-de-France. Mais pour nous, un score large serait l’idéal, oui. Mais, même si on ne monte pas et qu’on gagne ce match, on restera invaincu. Pour une reprise trois ans après, ce serait quand même positif. "

La grosse équipe

De toute façon, les Capdenacois n’ont pas les cartes seulement dans leurs mains. Il n’empêche, c’est d’abord à eux de faire le job s’ils veulent espérer décrocher " la cerise sur le gâteau". Et, partis samedi en minibus, ils arborent sur le papier la meilleure formation possible, jamais encore alignée cette saison. Avec leur recrue argentino-polonaise Mariano Kestelboim (599e à l’ATP) de retour après deux week-ends passés dans son autre club italien. Mais aussi le plus anglais des Capdenacois, Marcus Willis (-15), dont on peut croire que l’euphorie de voir son club de football de cœur, Liverpool, en finale de la Ligue des champions à quelques kilomètres de là (il est présent au stade et pour les festivités d’avant-match) le portera ce dimanche. Sans oublier les locaux Morgan Salvan (2/6), Mayron Riols (2/6) et le remplaçant Léo Cazor (3/6), ayant montré cette saison un niveau de jeu plus que satisfaisant.

Face à eux, Chevreuse voudra exister pour ne prendre aucun risque pour son maintien. Et rendre chèvres les Capdenacois ? Des Aveyronnais qui espèrent bien en tout cas sortir les calculettes à la mi-journée pour… exulter.

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