Boussac. Les élèves en immersion à l’ostal Joan-Bodon

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  • Les élèves écoutent religieusement l’histoire de Jean Boudou.
    Les élèves écoutent religieusement l’histoire de Jean Boudou.
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CORRESPONDANT

L’ensemble des écoliers de l’école Yves et Noëlle-Duteil a bénéficié tout au long de l’année de séances d’initiation à la langue occitane avec le concours de Zélie Théron, intervenante de l’association Adoc 12. Tout a commencé par des comptines, des jeux, des poèmes et des chants qui ont débouché sur l’expression même de la langue par les élèves. Cette langue, si décriée en son temps et qui fut hélas synonyme de beaucoup de frustrations vécues par les générations précédentes, retrouve droit de cité et reconnaissance de nos jours, servant de vecteur essentiel à transmettre nos racines. Afin de marquer cette fin d’année, les élèves du CP au CM2 ont eu le plaisir de passer une journée à l’ostal Joan-Bodon de Crespin, véritable antre de la langue occitane en Pays ségali. Ils ont partagé cette journée avec les écoles de Castanet, de Morlhon et de Rullac-Saint-Cirq. Quelques chants en "langa nostra" ont débuté cette journée avant que tout ce petit monde s’installe dans la salle des fêtes pour assister à une pièce du théâtre interrégional occitan La Rampa "Quesaco e Mascomprés". Il s’agissait là de deux compères pour le moins burlesques qui ont mis leur talent au service de l’occitan entre celui qui posait des questions et celui qui avait réponse à tout, avec pour support matériel un ingénieux tricycle et ses accessoires qui ont porté l’imaginaire tout au long de la pièce. Un moment tout en adéquation avec l’imaginaire de l’écrivain Jean Boudou. Il y eut ensuite d’autres chansons ainsi que le volet incontournable de la danse avec "Le pied brisé" et "La grimacière". Pour la pause repas ce fut "lo repais tirat de la saqueta" et l’après-midi fut consacrée à des ateliers animés par Christine, Laure, Viviane, Émilie, Édith, Mathieu, Zélie et Nadège. La chasse aux mots, la construction d’une voûte de pierre, et bien d’autres, sans oublier bien sûr l’incontournable visite de la maison natale de l’écrivain.

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