Carburant, pouvoir d'achat, 49.3 : ce qu'il fallait retenir de l'intervention d'Elisabeth Borne dimanche soir sur TF1

  • Elisabeth Borne, dimanche 16 octobre soir au JT de TF1.
    Elisabeth Borne, dimanche 16 octobre soir au JT de TF1. Capture d'écran - 20 heures de TF1
Publié le , mis à jour

La Première ministre était l'invitée du journal de 20 heures, ce dimanche 16 octobre. 
 

Elisabeth Borne était l'invitée du 20 heures de TF1, ce dimanche 16 octobre. Son intervention a porté sur trois points, dont deux cristallisent l'inquiétude des Français.

1. Pénurie d'essence

"Je confirme que la situation, du fait du week-end, s'est dégradée. On est un peu près à 30 % des stations-services françaises qui un problème d'approvisionnement sur au moins un carburant" avec des situations différentes suivant les régions, a déclaré Elisabeth Borne. 

La Première ministre a insisté les responsabilités prises par l'Etat pour tenter d'adoucir l'impact de la pénurie de carburant qui impacte chaque jour la vie quotidienne des Français. "On a mobilisé des stocks de l'Etat pour réapprovisionner les stations-service (...) Nous avons pris nos responsabilités avec les réquisitions (...) La réquisition, c'est un outil qui ne peut pas être utilisé de façon courante".

Elle a annoncé la prolongation de la remise gouvernementale sur le prix des carburants jusqu'à mi-novembre, et que Total aussi "va prolonger sa ristourne". Enfin, elle a estimé qu'il y aurait bien une amélioration de la situation "lors de la semaine à venir", avec "les décisions que nous avons prises, celles que nous pourrions prendre et la levée de la grève chez Esso". 

2. Pouvoir d'achat

Quant aux grèves en cours, notamment dans le nucléaire et les raffineries, plus la journée de mobilisation attendue pour ce mardi 18 octobre, la Première ministre a estimé que "les entreprises doivent prendre leurs responsabilités et mener des négociations avec leurs salariés", tout en admettant que "ce n'est pas normal qu'une minorité de salariés prennent en otage le pays". 

Selon la Première ministre "le Smic a augmenté de 8 % en un an", mais "toutes les entreprises qui le peuvent doivent avoir des négociations salariales et augmenter les salaires".

3. Budget 2023

Face à un gouvernement qui n'a pas la majorité à l'Assemblée nationale et qui est en difficulté dans les débats actuels sur le budget 2023, qui vont reprendre ce lundi, Elisabeth Borne a déclaré avoir des discussion avec les différents groupes parlementaires. Sur le fond, "il y a des propositions intéressantes que nous pourrions reprendre, dans la majorité comme dans l'opposition.

Mais sur la forme, "On sera sans doute amené à recourir au 49.3" a-t-elle concédé, "mais ce ne sera pas demain". Mais plus probablement, dans les jours suivants.

Sur le même sujet