Basket-ball : jusqu'où iront les joueuses de l'Elan Aveyron ?

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  • Deuxième après cinq journées, les joueuse de l'Elan, qui ambitionnaient le maintien, n'en finissent pas de surprendre en ce début de saison.
    Deuxième après cinq journées, les joueuse de l'Elan, qui ambitionnaient le maintien, n'en finissent pas de surprendre en ce début de saison. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Avec quatre victoires en cinq journées, les basketteuses de l'EAB pointent à la deuxième place de leur poule de Nationale 3 figurent comme la belle surprise du début de saison.

Largement victorieuses de Mont-de-Marsan (88-40), dimanche 17 octobre, les joueuses de l’Elan Aveyron ont confirmé leur début de saison enchanteur. Avec ce quatrième succès en cinq journées, elles pointent à la deuxième place de leur poule. « C’est au-delà de nos espérances. Le 25 juin, on était en Prénational, le 17 octobre, on est deuxième en N3 ! », résume Nicolas Flottes, l’entraîneur.

Son équipe a vécu un été agité, en apprenant sa relégation au niveau régional, quelques jours après la fin de saison dernière, avant d’être repêchée fin juin. « On a avancé sans trop de visibilité, d’autant qu’on avait un début de saison difficile, avec des déplacements à Cugnaux et à Chalosse, qui devraient se disputer la montée », ajoute-t-il.

Une victoire surprise dès la première journée

C’est d’ailleurs face à l’un de ces cadors que les Aveyronnaises ont lancé leur belle dynamique, en s’imposant à Chalosse lors de la première journée (67-63). Depuis, elles sont sur leur petit nuage, malgré un revers à Cugnaux, l’actuel leader (67-58).

Au point de revoir les objectifs à la hausse ? Nicolas Flottes joue la prudence et reste focalisé sur le maintien. « Il faut 10 victoires pour cela, on a déjà fait 40 % du travail », note-t-il, avant d’évoquer des semaines à venir marquées par « des absences pour des raisons professionnelles et personnelles ».

"On voulait prouver qu'on a le niveau"

Il savoure tout de même la bonne forme actuelle. « On avait envie de prouver qu’on avait vraiment le niveau, poursuit le coach. On fait preuve de résilience, c’est notre moteur. Les absentes (Marine Terral et Mathilde Mouysset, blessées pour une longue période) et le départ d’Alizée Pélopidas ont permis de recentrer toutes les joueuses, de se dire que tout le monde est important. L’intensité défensive va au-delà de ce que j’espérais. Avec un jeu simple et rapide, cela masque nos difficultés offensives. Car on n’est pas les plus fortes techniquement. » Mais cela ne les empêche pas d’enchaîner les bonnes performances.

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