Tennis : pour Xavier Boiteau aux Internationaux de Rodez, "ces tournois sont les plus durs à arbitrer"

Abonnés
  • Xavier Boiteau a notamment arbitré la finale des Internationaux de tennis de Rodez, dimanche 16 octobre.
    Xavier Boiteau a notamment arbitré la finale des Internationaux de tennis de Rodez, dimanche 16 octobre. Repro CP
Publié le
Propos recueillis par Mathis Fessard

Du 9 au 16 octobre, Vabre accueillait la 28e édition des Internationaux de tennis de Rodez. Si le tournoi a été marqué par le sacre d’Alexis Gautier, il l’a également été par des scènes de manque de respect de la part de certains joueurs envers des arbitres. Xavier Boiteau, qui était notamment à la manœuvre lors de la finale, témoigne.

Avez-vous été personnellement confronté à des comportements inappropriés lors du tournoi à Rodez ?

Pour être honnête, pas vraiment. Je sais que c’est arrivé à d’autres arbitres, mais pas à moi directement. Je pensais que ça allait être plus dur que ça. Dans l’ensemble, ça s’est plutôt bien passé pour moi. Ça a râlé un peu, mais comme toujours et à tous les niveaux, j’ai envie de dire.

A lire aussi : Tennis : Alexis Gautier remporte les Internationaux de Rodez, aux dépens d'Antoine Hoang

En quoi est-ce difficile d’arbitrer un "petit" tournoi, comme celui-ci ?

Les tournois comme celui de Rodez sont les plus durs à arbitrer, je pense. Sur toute la semaine, on n’avait qu’un seul juge de ligne par terrain, ce qui est fréquent sur ce genre d’événement, mais qui rajoute de la difficulté pour nous sur la chaise. Sur les tournois de grades supérieurs, on peut en avoir jusqu’à cinq ou sept, donc c’est forcément plus facile. Là, on a toutes les lignes à couvrir. Et ce n’est pas simple de tout voir.

En tant qu’arbitre, comment doit-on réagir quand on fait face à un manque de respect de la part d’un joueur ?

Il faut trouver un bon équilibre entre le fait que les joueurs ont le droit d’avoir leurs états d’âme et le fait qu’ils doivent rester mesurés. Ce sont des joueurs professionnels. C’est leur métier, on attend donc d’eux un certain standard de comportement.

Dans le monde du tennis, on a un code de conduite, avec quatre types de sanctions possibles : avertissement, point de pénalité, jeu de pénalité puis, soit un nouveau jeu de pénalité, soit une disqualification. À partir de la quatrième infraction, c’est le juge arbitre du tournoi qui décide de la sanction. Il y a certaines choses qu’on ne peut pas laisser passer. Il faut partir du principe qu’il y a également un adversaire de l’autre côté du filet, et qu’il ne doit pas être pénalisé par l’attitude de l’autre joueur. L’arbitre se doit d’être juste envers tout le monde.

A lire aussi : Tennis : un an après, Théo Gravouil repart de l’avant et remporte la finale du CNGT de Rodez

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?