Salles-Curan. Au détour d’une rue, une fresque lumineuse née de la main des écoliers du village

  • Les deux écoles réunies devant la fresque où chacun a posé sa touche de pinceau.
    Les deux écoles réunies devant la fresque où chacun a posé sa touche de pinceau.
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CORRESPONDANT

Quoi de plus motivant que de travailler ensemble sur un projet, pour une œuvre commune ? C’est la belle expérience qu’ont pu vivre les élèves des écoles primaires des Monts et Lacs et Eugène Viala de Salles-Curan.

Le projet porté par le Syndicat Mixte du Lévezou en partenariat avec la Compagnie de théâtre ÔRageuse, créée par Sarah Carlini, qui a pour cheval de bataille le théâtre contemporain en milieu rural, a déjà vu la réalisation de deux fresques, une à Ségur et une à Salles-Curan.

Pour encadrer les enfants des écoles, des maternelles au CM2, Marion Delattre et Christian Meneses, deux artistes peintres, plasticiens, interviennent à la demande des mairies, centres sociaux, écoles…

Tous deux passionnés de voyages, ils ont rapporté de leurs différents périples dans le sud américain et le Chili d’où est originaire Christian, cette envie de développer un art social accessible à tous, en proposant des ateliers créatifs ou un travail plus important sur des fresques murales collectives.

Le dessin initial sur un des murs extérieurs de l’école publique a été tout d’abord ébauché par les deux artistes, tranquilles et très à l’écoute, avant de laisser la place aux petits peintres en herbe. Une végétation luxuriante sur laquelle tous se sont régalés à poser des couleurs, une fillette grimpée sur une échelle peint un joli cœur rose qui semble vouloir s’envoler sur le mur gris… un hymne à l’amour, la poésie, la liberté que la Compagnie ÔRageuse a placé au centre de son projet et de son travail actuel sur "Roméo et Juliette" de William Shakespeare revisité, par le biais de "la Petite Histoire" d’Eugène Durif.

Cette rencontre entre "l’art de rue" et les enfants des écoles, qui en garderont un merveilleux souvenir, ne laissera personne indifférent au village et fera, espérons-le, "des petits".

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