Onet-le-Château. Football - Coupe de France : Feurs et Onet, des ressemblances mais un grand écart

Dame coupe a offert un duel Aveyron – Loire inédit ce samedi. Trois heures après la seule opposition entre Ligue 2 de ce 7e tour, jouée dans le Chaudron ; c’est à un duel entre formations de National 3 que nous aurons droit. Quel département sortira vainqueur ?

Feurs, petite ville paisible de 8 000 habitants, est située à 35 bornes de Saint-Étienne. Et présente une ressemblance frappante avec les Castonétois sur le plan sportif. En effet, les Foréziens viennent d’accéder en N3 cette saison et disputeront ce 7e tour avec l’ambition d’atteindre la marche suivante pour la première fois de leur histoire. Tout comme l’OCF. Si sur le papier, les Ligériens n’ont toujours pas obtenu de victoire en championnat, la stat’est à prendre avec des pincettes. Avec trois nuls et deux défaites, il ne manque pas grand-chose au promu pour réussir à décoller.

Toujours pas de succès en N3 mais une révolution en cours

Preuve en est le résultat nul obtenu face à l’équipe de Bourgoin-Jallieu le week-end dernier, leader avant la rencontre de sa poule de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le club est en pleine révolution avec l’arrivée à sa tête depuis cet été du tandem Peurière – Cheminal, deux chefs d’entreprise de la ville. Et un changement d’entraîneur après seulement deux journées. "Nous avons été intégrés dans l’organigramme de janvier à juin dernier afin que le changement s’effectue dans les meilleures conditions. Nous sommes deux présidents et deux vice-présidents, tous chefs d’entreprise", détaille Jérémy Peurière. Si la modification au sommet du club était prévue, celle du changement d’entraîneur ne l’était pas.

400 000 euros : "un des plus petits budgets de notre N3"

Et les Foréziens ont frappé fort en recrutant Fatsah Amghar, l’ancien coach de Rumilly, ni plus ni moins que le dernier demi-finaliste de la compétition (éliminé par Monaco, 1-5). "Nous étions en fin de cycle avec le coach précédent. Il fallait amener quelque chose de nouveau. L’objectif est le maintien et de pérenniser le club en N3 surtout dans une saison à cinq descentes. " Le gros écart se situe surtout au niveau budget entre les deux forces en présence pour ce match : 400 000 euros côté Feurs pour quasiment trois fois moins côté Castonétois (environ 150 000 euros). Et des joueurs ligériens tous rémunérés ! Peurière confirme la donne : "Nous sommes un des plus petits budgets de notre N3. A titre de comparaison, Bourgoin a 1,5 M€. Nos joueurs travaillent, mais tous ont un fixe autour des 5-600 euros et des primes. Pour la Coupe, comme nous entrons dans les gains, la donne est simple : c’est 2/3 pour le club, 1/3 pour les joueurs. Nous avons recruté un joueur cette semaine et nous attendons deux contrats fédéraux. Nous nous sommes plantés sur le recrutement de début de saison ", affirme-t-il.

Après avoir éliminé les Lozériens de l’entente Nord Lozère (R2) au tour précédent (0-2), Feurs veut poursuivre sa route par Onet. "Nous continuons à descendre (vers le sud) en espérant que cela ne s’arrêtera pas là. J’ai eu un super feeling avec le président d’Onet (Éric Luban) que je remercie. Je suis certain que l’on sera bien accueilli et que l’on va assister à une rencontre très serrée entre deux équipes de même valeur. Maintenant, ce n’est que du bonus", conclut le coprésident.