Entraygues-sur-Truyère. Moto : le Castonétois Nathan Molinarie tutoie les sommets

Tombé dans la marmite dès son plus jeune âge, Nathan Molinarie n’a cessé de progresser pour se retrouver aujourd’hui dans l’antichambre des plus grands spécialistes du moto trial. "J’ai commencé à 8 ans, se souvient-il. Et les Trois jours de la Truyère passaient du côté de Golinhac, juste au pied de la maison de mes grands-parents." C’est là que l’étudiant ingénieur en génie civil a eu le déclic s’est produit. "Ça m’a vraiment plu et j’ai décidé d’en faire mon sport." C’est au sein du Moto club du Lévezou que l’Aveyronnais a fait ses premières armes dans l’école de trial.

"C’est Alain Bru qui était moniteur de trial." Si celui-ci est encore moniteur, il est surtout devenu l’entraîneur de Nathan Molinarie. "Il vient sur les épreuves avec moi et me conseille pour trouver le meilleur angle lors des reconnaissances de zones." C’est également lui qui l’assure dans les passages délicats où le risque de chute est important.

Champion de France chez les espoirs

Et avec son aide, le Castonétois se construit un beau palmarès. Il a décroché son premier titre de champion de France en 2015, en catégorie espoir 3. Une compétition où il est monté à plusieurs reprises sur la deuxième marche du podium. En 2018, c’est lors de la finale du trophée des classiques à Entraygues-sur-Truyère qu’il a décroché un nouveau titre : celui de champion de France des classiques. En championnat de Ligue ces dernières années, le jeune pilote a multiplié les podiums et les titres de champion. Ce qui en fait l’un des meilleurs pilotes de la région.

Quant à savoir si Nathan envisage de passer en élite, au plus haut niveau, la réponse est claire : "Je ne m’entraîne qu’une fois par semaine pendant l’année scolaire et ce n’est pas suffisant. Il aurait fallu que j’arrête les études mais je pense aussi à mon avenir professionnel", insiste celui qui évolue toutefois en élite lors des épreuves de ligue. "Sénior 1 c’est déjà bien car il y a de la concurrence et on peut se mesurer à des pilotes de haut niveau qui ont évolué en élite de nombreuses années."

Si l’Aveyronnais privilégie ses études et son avenir professionnel, il n’en envisage pas pour autant d’arrêter la compétition. "Je suis vraiment passionné par le trial et je compte bien courir tant que j’en aurais la possibilité", confirme Molinarie, qui a fait des Trois jours de la Truyère son épreuve fétiche "J’y ai participé pour la première fois en 2016. Pour moi c’est un peu la course de l’année car elle se déroule à la maison et passe toujours très près de chez mes grands-parents. Et comme c’est la dernière course de la saison, il y a toujours beaucoup de participants de haut niveau auxquels se mesurer."

Actuel deuxième du trophée des classiques, le Castonétois profitera de l’épreuve Nord-aveyronnaise pour confirmer un podium. "La première place est hors d’atteinte mais, sauf problème majeur, le podium est assuré."

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